La direction de la Prévision et des études économiques (Dpee), dans son document : « Point mensuel de conjoncture-Février 2024 », note que les dépenses publiques ont été exécutées à hauteur de 781,8 milliards à fin février 2024.
« S’agissant des dépenses publiques (hors celles financées sur ressources extérieures), elles ont été exécutées à hauteur de 781,8 milliards à fin février 2024 contre un montant de 873,6 milliards un an auparavant, soit un repli de 10,5% (-91,8 milliards). Cette baisse est attribuable à la diminution des dépenses de fournitures, transferts et subventions et des investissements financés sur ressources internes qui ont enregistré des baisses respectives de 25,9% et 24,9% pour s’établir à 310,3 milliards et 100,6 milliards. Toutefois, la tendance baissière a été contrebalancée par la progression des dépenses relatives à la masse salariale et aux intérêts sur la dette publique qui ont augmenté respectivement de 13,5% et 25,7% pour ressortir à 237,5 milliards et 83,0 milliards », note la Dpee.
D’après la Dpee, la gestion budgétaire au titre du mois de février 2004 a été caractérisée notamment par une progression modérée de la mobilisation des recettes associée à une exécution prudente des dépenses. Et les ressources globales (hors dons en capital), évaluées provisoirement à 510,1 milliards, ont enregistré une hausse de 3,9%, en glissement, par rapport à fin février 2023.
Augmentation des ressources budgétaires
« Concernant les ressources, elles sont composées essentiellement de recettes fiscales pour 487,8 milliards et 22,3 milliards au titre des recettes non fiscales. Il n’a pas été mobilisé de dons budgétaires à fin février 2024. L’augmentation des ressources est attribuable au bon déroulement des recouvrements des recettes fiscales (+6,0%) atténué par le repli des recouvrements des recettes non fiscales (-15,0%) », note la source.
D’après la Dpee, s’agissant des recettes fiscales, elles se sont améliorées de 6,0%, notamment par le biais de la TVA intérieure hors pétrole, de l’impôts sur les sociétés, de la taxe spécifique pétrole et de la TVA à l’import, qui se sont confortées respectivement de 48,8%, 13,8%, 48,4% et 21,0% pour se situer respectivement à 50,9 milliards, 93,1 milliards, 27,4 milliards et 86,8 milliards. Et ces performances ont été renforcées par la bonne tenue du FSIPP, recouvré à hauteur de 11,6 milliards et des droits de timbre chiffrés à 7,6 milliards, qui se sont confortés respectivement de 2,6 milliards 3,0 milliards sur la période.
« Cependant, cette tendance favorable a été amoindrie par les baisses notées au niveau de l’impôt sur les revenus, de la TVA intérieure pétrole et de la taxe sur les activités financières qui se sont repliés respectivement de 18,3% (-16,6 milliards), 92,4% (-6,9 milliards) et 61,6% (-8,3 milliards), pour s’établir à 74,2 milliards, 0,6 milliard et 5,1 milliards à fin février 2024 contre des réalisations antérieures de 90,8 milliards, 7,5 milliards et 13,4 milliards. Quant au repli des recettes non fiscales, évalué à 15%, il est imputable essentiellement à la baisse des recouvrements sur les revenus du domaine (-73,8%) et des autres recettes non fiscales », précise la source.