La direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans son document : « Point Mensuel de Conjoncture-Mars 2024 », note que la masse monétaire a reculé de 39,6 milliards à fin février 2024.
D’après la Dpee, à fin février 2024, la situation estimée des institutions de dépôts, comparée à celle de la fin du mois précédent, fait ressortir une contraction de la masse monétaire. Et en contrepartie, une augmentation des avoirs extérieurs nets et un dégonflement de l’encours des créances intérieures sont notés sur la période sous revue.
« La masse monétaire a reculé de 39,6 milliards, en variation mensuelle, pour atteindre 9417,2 milliards, à fin février 2024. Cette baisse est perceptible à travers la circulation fiduciaire (billets et pièces hors banques) et les dépôts transférables qui ont baissé, respectivement, de 8,0 milliards et 57,3 milliards pour s’établir, dans l’ordre, à 2402,2 milliards et 4568,1 milliards à fin février 2024. Par contre, les autres dépôts inclus dans la masse monétaire ont connu une hausse de 25,7 milliards pour s’établir à 2446,9 milliards. Sur un an, la liquidité globale de l’économie est en expansion de 4,2%, à fin février 2024 », note la Dpee.
Hausse des actifs extérieurs nets
« Pour leur part, les actifs extérieurs nets des institutions de dépôts se sont situés à 1721,7 milliards à fin février 2024, en hausse de 159,7 milliards ou 10,2% par rapport à la fin du mois précédent. Cette hausse est attribuable à la Banque centrale dont la position extérieure nette s’est améliorée de 125,3 milliards pour s’établir à 935,6 milliards et les banques primaires qui ont enregistré une augmentation de 34,3 milliards de leurs avoirs extérieurs nets (786,1 milliards), à fin février 2024. Comparativement à fin février 2023, les actifs extérieurs nets des institutions de dépôts ont diminué de 312,8 milliards ou 15,4%, à fin février 2024 », souligne la Dpee.
Baisse de l’encours des créances intérieures nettes
« L’encours des créances intérieures des institutions de dépôts s’est dégonflé de 83,3 milliards entre fin janvier et février 2024, pour se chiffrer à 9776,1 milliards, du fait des créances nettes sur l’Administration centrale (-174,3 milliards) qui se sont situées à 3380,0 milliards. Concernant les créances sur l’économie, elles sont ressorties en hausse de 91,0 milliards, en variation mensuelle, pour s’établir à 6396,1 milliards, à fin février 2024. En glissement annuel, l’encours des créances intérieures des institutions de dépôts s’est renforcé de 1014,2 milliards ou 11,6%, à fin février 2024 », souligne la source.