Après la première production de pétrole, le ministre sénégalais de l’énergie, du pétrole et des mines se joint à African Energy Week (AEW) 2024. Et le ministre Birame Soulèye Diop devrait s’adresser à l’AEW 2024 en novembre, en mettant l’accent sur les avancées dynamiques du Sénégal dans le secteur du pétrole et du gaz. |
D’après le communiqué parvenu à notre rédaction, le ministre sénégalais de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop, participera à la African Energy Week (AEW) : Investissez dans la conférence African Energy 2024, le principal événement africain pour le secteur de l’énergie, qui se tiendra du 4 au 8 novembre au Cap. Et le ministre Diop devrait expliquer le rôle essentiel que jouent le pétrole et le gaz dans la région MSGBC, en donnant un aperçu de l’évolution des projets et des futures opportunités d’investissement.
« La participation du ministre Diop intervient alors que le pays célèbre une nouvelle étape dans son industrie pétrolière et gazière, avec la société énergétique mondiale Woodside Energy qui a commencé à produire du pétrole à partir du champ Sangomar le premier projet pétrolier offshore du Sénégal. Représentant une étape cruciale dans le renforcement de la sécurité énergétique dans la région MSGBC, le démarrage de la production devrait ouvrir une nouvelle ère d’industrialisation et de croissance économique au Sénégal. Au cours de l’AEW : Invest in African Energy 2024, le ministre Diop donnera un aperçu des étapes franchies et de l’agenda des projets pétroliers et gaziers à venir du pays », précise -t-on dans le document.
« AEW : Invest in African Energy est la plateforme de choix pour les opérateurs de projets, les financiers, les fournisseurs de technologie et les gouvernements, et s’est imposé comme le lieu officiel pour signer des accords dans le secteur de l’énergie en Afrique », renseigne la source.
« Le Sénégal prévoit une croissance économique rapide en 2024, qui pourrait atteindre 8,3 %, grâce à la première production de gaz du projet GNL Greater Tortue Ahmeyim (GTA) et à la première production de pétrole du champ Sangomar. Le projet Sangomar, qui comprend une installation FPSO autonome d’une capacité de 100 000 barils par jour, est développé en partenariat avec la compagnie pétrolière nationale sénégalaise Petrosen et vise 230 millions de barils de réserves de pétrole brut. La première phase comprend 23 puits, dont 11 puits de production, 10 puits d’injection d’eau et 2 puits d’injection de gaz. À ce jour, 21 puits ont été complétés. Cette réalisation ne renforce pas seulement les capacités de production pétrolière du Sénégal, mais signale également l’émergence du pays en tant qu’acteur sur le marché mondial de l’énergie », rajoute la source.
Et le document de poursuivre : « Entre-temps, le projet GTA LNG – situé à la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie – a récemment franchi une étape importante avec l’arrivée du navire FPSO. Le navire, fabriqué en Chine, est actuellement amarré au large. Le projet GTA permettra d’extraire du gaz de réservoirs en eaux profondes à l’aide d’un système sous-marin et de produire environ 2,3 millions de tonnes de GNL par an pour la consommation intérieure et l’exportation. Le FPSO traitera plus de 500 millions de pieds cubes standard de gaz par jour (MMscf/d). Le projet est en bonne voie pour une première production cette année ».
Toujours d’après le communiqué, parallèlement, le Sénégal prévoit de construire une nouvelle centrale électrique au gaz près de Saint-Louis, d’une capacité initiale de 250 MW, extensible à 500 MW. Et cette usine sera alimentée par le gaz du champ GTA lorsque le Sénégal deviendra un pays producteur de gaz, d’ici à la fin de 2024. Un gazoduc de 400 km, géré par l’entreprise publique Réseau gazier sénégalais, reliera GTA à Saint-Louis, Dakar et Mbour.
« La première phase comprend la pose d’un gazoduc offshore de 45 km et d’un segment terrestre de 40 km pour relier le développement GTA à la nouvelle centrale électrique. Le gazoduc devrait être achevé à la fin de l’année 2025, et la centrale électrique devrait entrer en service au début de l’année 2026. Dans le même temps, la société Kosmos Energy a pris en charge l’exploitation du gisement de gaz Yakaar-Teranga, au large du Sénégal, en novembre 2023. Le projet, qui vise 25 billions de pieds cubes de gaz, représente l’une des plus grandes découvertes de gaz au monde, la première phase devant produire 550 millions de pieds cubes par jour. Le gaz produit étant destiné au marché intérieur, le projet devrait ouvrir la voie à une industrialisation et à une production d’électricité accrues au Sénégal », souligne la source.
« Les réalisations du Sénégal dans le secteur du pétrole et du gaz, marquées par la mise en production du gisement de Sangomar, témoignent de l’engagement du pays à exploiter ses ressources naturelles au service de la croissance économique. Cette étape ne stimule pas seulement les perspectives économiques du Sénégal, mais crée également un précédent pour la région MSGBC, démontrant son potentiel à devenir un acteur majeur sur le marché mondial de l’énergie », déclare NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie.
Et le document de poursuivre : « Au cours de la conférence AEW : Invest in African Energy, le ministre Diop présentera ces développements significatifs et discutera des plans futurs visant à assurer la sécurité énergétique et à stimuler la croissance économique au Sénégal. En outre, il mettra l’accent sur les cadres réglementaires qui fournissent un environnement propice à de tels investissements, consolidant ainsi la position du Sénégal en tant que centre énergétique de premier plan dans la région MSGBC ».