Dans le Projet de loi de Finances initiale 2025, les recettes fiscales sont arrêtées à 4 359,6 milliards de FCFA, en hausse de 179,6 milliards de FCFA par rapport à la LFI 2024.
D’après le document, le budget général s’élève à 4 794,6 milliards de FCFA en recettes et à 6 395,1 milliards de FCFA en dépenses.
D’après le projet de loi de Finances initiale 2025, pour ce qui est des recettes, elles comprennent : « les recettes fiscales arrêtées à 4 359,6 milliards de FCFA, en hausse de 179,6 milliards de FCFA par rapport à la LFI 2024, soit 4,3% ; les recettes non fiscales à 190 milliards de FCFA, en baisse de presque 20 milliards de FCFA, soit 9,5% ; les tirages sur dons-projets, estimés à 200 milliards de FCFA, enregistrent une hausse de 134,5 milliards de FCFA par rapport aux prévisions du projet de loi de finances rectificative 2024 (qui a connu une forte révision des ressources attendues des partenaires qui ont été réajustées à seulement 65,5 milliards de FCFA, contre une prévision de 256,6 milliards de FCFA dans la LFI 2024) ; les dons budgétaires pour 45 milliards de FCFA, correspondant, pour l’essentiel, au décalage des tirages attendus en 2024 sur la gestion 2025, sous réserve de la conclusion d’un nouveau programme avec le FMI ».
Et concernant les dépenses, elles comprennent : «les charges financières de la dette publique (intérêts et commissions) portées à 932,1 milliards de FCFA contre 578,3 milliards de FCFA dans la LFI 2024, et 824 milliards de FCFA dans le PLFR 2024, soit une progression de 108,08 milliards de FCFA en valeur absolue, et 13,1 % en valeur relative ; les dépenses de personnel projetées à 1 485,5 milliards de FCFA contre 1 442,5 milliards de FCFA dans la LFI 2024, en hausse de 43,1 milliards de FCFA, soit une progression de 3% ; les dépenses d’acquisitions de biens et services et de transferts courants prévues à 1 930,5 milliards de FCFA contre 1 676,9 milliards de FCFA dans la LFI 2024, et 1871,0 milliards dans le PLFR 2024, soit une hausse de 253,6 milliards de FCFA, correspondant à une progression en valeur relative de 15,1% par rapport à la LFI 2024; les dépenses en capital sur ressources internes sont arrêtées à 880 milliards de FCFA contre un montant de 1 134,7 milliards de FCFA dans la LFI 2024, réajusté à 900,7 milliards de FCFA, soit une baisse de 20,7 milliards de FCFA en valeur absolue et (2,3%) en valeur relative par rapport à la LFR ; les dépenses en capital sur ressources externes sont portées à 1 167 milliards de FCFA contre une prévision de la LFI 2024 de 701,6 milliards de FCFA, réajusté à 1178,5 milliards de FCFA dans le PLFR 2024, soit une baisse de 11,5 milliards de FCFA en valeur absolue et de 1% en valeur relative par rapport à la LFR ».
Toujours d’après le Projet de Loi de Finances, les comptes spéciaux du Trésor (CST) sont projetés, tous équilibrés en recettes et en dépenses, à 219,7 milliards de FCFA contre 221,5 milliards de FCFA pour la LFI 2024, soit une baisse de 1,8 milliard de FCFA, représentant 0,8%.
« Les CST sont composés des catégories de comptes suivantes : comptes d’affectation spéciale : 193,3 milliards de FCFA dont le fonds intergénérationnel pour 7,3 milliards de FCFA, le fonds de stabilisation pour 14,4 milliards de FCFA et le Fonds national de Retraite pour 167,1 milliards de FCFA ; comptes de commerce : 0,5 milliard de FCFA ; comptes de prêt : 20,8 milliards de FCFA dont 5 milliards de FCFA pour le paiement des intérêts et autres charges sur prêts bonifiés ; comptes d’avance : 0,8 milliard de FCFA ; comptes de garanties et avals : 4,4 milliards de FCFA », précise-t-on dans le document.