Le ministère des Finances et du Budget, dans son document : « Budget 2025 », révèle que les embouteillages coutaient à l’économie au moins 100 milliards FCFA rien que dans la région de Dakar.

« Dans le domaine du transport, des études avaient été menées et ont abouti aux conclusions suivantes :  les embouteillages coutaient à l’économie au moins 100 milliards FCFA rien que dans la région de Dakar ; le nombre de déplacement des personnes ne cesse d’augmenter avec une croissance de 4,3% (plus important que le croit démographique 2,5%) ; le nombre de déplacement motorisé augmente de 4% ; l’augmentation du nombre de déplacement par transport en commun est de 4,6% », précise-t-on dans le document.

D’après l’étude, face à ces contraintes, les autorités ont mis en place des projets structurants tels que le Bus Rapid Transit (BRT), le Train Express Régional (TER) et les bus électriques qui sont des modes de transport de masse rapide, sécurisé, moderne offrant un maximum de confort, soucieux du respect de l’environnement.

« En effet, la première ligne BRT (ligne pilote), inscrite sur un axe radial au nord pour relier le centre-ville de Dakar à Guédiawaye (banlieue), est conçue pour transporter jusqu’à 300 000 passagers par jour sur un tracé de 18 km desservant 23 stations dont trois (3) pôles d’échanges multimodaux », précise-t-on dans l’étude.

L’étude souligne que le projet est piloté par le CETUD, en partenariat avec les différents services techniques de l’Etat et les collectivités territoriales traversées.

« Relativement au TER, l’étude avait mis en évidence que son exploitation permet une économie de coûts d’exploitation comparé aux autres modes de transport (cars, taxis, DDD). Ce sont des économies de dépenses en carburant et la réduction de la circulation des véhicules particulières », explique-t-on dans le document.

Toujours d’après le document, cette étude avait pris une valeur de référence de 16 FCFA par coût d’exploitation véhicule et par km. Et ce coût monétarisé, donne des gains de 3 à 10 milliards FCFA/an, un gain sur l’émission de CO2 avec un impact sur l’environnement et la santé des populations et un taux de rentabilité interne (TRI) est évalué entre 12 et 14%.

« En perspective, il est prévu le déploiement de bus électriques articulés permettant d’éviter l’émission de plus de 59 000 tonnes de CO2 par an et de contribuer à la lutte contre la pollution de l’air à Dakar pour l’année 2025 », souligne-t-on dans le document.