D’après la Banque mondiale, entre 2020 et 2024, plus de 52 millions de personnes ont pu avoir accès à l’eau potable et plus de 33 millions bénéficient désormais de services d’assainissement, grâce au fonds fiduciaire GWSP.
« Au cours de l’exercice 2024, les travaux du GWSP ont contribué à 9,31 milliards de dollars de nouveaux financements de la Banque mondiale, à travers plus de 240 activités dans 70 pays. Ils concernent tous les domaines du développement liés à l’eau. Entre 2020 et 2024, nous avons aidé les gouvernements à étendre l’accès à l’eau à 52,6 millions de personnes et les services d’assainissement à 33,4 millions », précise la Banque mondiale.
Et le document de rajouter : « Notre assistance technique a également permis d’améliorer l’irrigation de plus de 4 millions d’hectares de terres, assurant ainsi une alimentation plus abondante et plus nutritive pour les agriculteurs (et leurs familles), tout en leur donnant les moyens de produire des aliments de manière durable, au profit des générations futures ».
Toujours d’après la Banque mondiale, derrière ces chiffres, ce sont des vies transformées. Et au Sénégal, grâce à des méthodes d’irrigation climato-résilientes, Ami Ndiaye peut désormais cultiver pendant la saison sèche. La source précise qu’au Viet Nam, Duong Van Tuan utilise un smartphone pour surveiller précisément les niveaux d’eau et en optimiser la consommation dans son exploitation.
« En Éthiopie, la jeune Tesfanesh Eba raconte comment la construction de nouvelles toilettes et d’installations pour l’hygiène menstruelle dans son école a permis aux filles de se sentir plus à l’aise et favorisé une réduction considérable de l’absentéisme. Ces témoignages nous rappellent que chaque projet apporte des améliorations concrètes dans la vie quotidienne des populations », précise la source.
La source souligne que l’impact du GWSP ne se mesure pas seulement en chiffres. Notre travail en 2024 a aussi permis de renforcer des systèmes qui affectent la vie des populations.
« Dans la région Europe et Asie centrale, par exemple, nous avons mis au point des outils de diagnostic afin d’évaluer les risques d’insécurité hydrique et d’orienter ainsi des décisions stratégiques cruciales. Nous avons par ailleurs collaboré avec 20 compagnies des eaux à travers le monde afin de déployer des solutions numériques qui améliorent leur efficacité et les services fournis à la population. Nous avons également aidé 34 pays à renforcer les institutions chargées de la gestion de l’eau, afin de leur permettre de mieux administrer les ressources et d’améliorer la prestation de services », renseigne la Banque mondiale.
Accroître la collaboration et l’innovation
« La collaboration en action, c’est aussi notre travail au Pakistan, aux côtés de la Société des eaux et des égouts de Karachi (KWSC). Ensemble, nous avons aidé les autorités provinciales à attirer des capitaux privés indispensables pour améliorer la viabilité financière des services d’eau, en démontrant ainsi la force des partenariats pour impulser l’innovation dans ce secteur », précise la source.
Toujours d’après la Banque mondiale, dans le bassin du lac Victoria, ressource vitale pour plus de 47 millions d’habitants d’Afrique de l’Est, la croissance démographique rapide et le changement climatique aggravent la pollution due aux insuffisances de l’assainissement, à de mauvaises pratiques foncières et aux déchets industriels, et qui met en péril la qualité de l’eau, les réserves halieutiques et la santé publique.
Et pour y remédier, le soutien du GWSP a contribué à la mise en place d’une stratégie régionale qui réunit désormais tous les partenaires concernés autour de l’objectif commun d’améliorer les services d’assainissement dans l’ensemble du bassin.
« Cette initiative a déjà produit des effets positifs significatifs : réduction des maladies d’origine hydrique, amélioration de la qualité de l’eau et bienfaits pour la santé des populations riveraines du lac. La réussite de ce projet montre qu’avec des investissements stratégiques, conjugués à des partenariats solides, on peut apporter des progrès tangibles, avec à la clé une sécurité hydrique renforcée pour les populations vulnérables et une résilience accrue face à des menaces croissantes », souligne la source.
Notre engagement en faveur de l’égalité femmes-hommes
« L’engagement en faveur de l’égalité des sexes fait partie intégrante de notre démarche. En 2024, 93 % des projets financés par l’IDA dans le secteur de l’eau comportaient des interventions visant à créer des emplois moyennement et hautement qualifiés au profit des femmes », note la source
D’après la Banque mondiale, en favorisant la participation des femmes dans le secteur de l’eau, le GWSP pose les bases de solutions inclusives et durables face aux défis hydriques.
Renforcer la résilience climatique
« Malgré nos avancées, nous restons confrontés à des défis considérables, et ce d’autant plus que le changement climatique intensifie la fréquence et la gravité des inondations et des sécheresses. Neuf catastrophes naturelles sur dix sont liées à l’eau et, d’ici à 2050, le coût économique mondial de ces catastrophes pourrait atteindre 5 600 milliards de dollars », renseigne la source.
Et le document de poursuivre : « Le GWSP aide les pays à faire face à ces défis complexes en mettant l’accent sur l’importance de la résilience climatique. En 2024, 83 % de ses financements se sont attachés à promouvoir des mesures d’adaptation et d’atténuation. Comme aux Fidji, où le GWSP a appuyé des activités visant à améliorer la qualité des bassins versants afin de renforcer la résilience et de préserver des ressources en eau vitales. Ces initiatives ont pour objectif de répondre à des problèmes immédiats tout en favorisant à plus long terme la résilience aux effets du changement climatique ».