La direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans son document : « Point Mensuel de Conjoncture-Décembre 2024 », note que les dépenses publiques sont exécutées à hauteur de 4871,7 milliards à fin décembre 2024.
D’après la Dpee, au terme des douze (12) mois de 2024, la gestion budgétaire a été caractérisée par une baisse légère de la mobilisation des ressources associée à une exécution soutenue des dépenses. Et les ressources globales (hors dons en capital), estimées provisoirement à 3744,2 milliards, ont enregistré une baisse de 1,3%, en glissement annuel.
Quant aux dépenses publiques (hors dépenses d’investissement financées sur ressources extérieures), elles se sont confortées de 13,9%, pour se situer à 4871,7 milliards selon la Dpee.
« Concernant les dépenses publiques (hors celles financées sur ressources extérieures), elles ont été exécutées à hauteur de 4871,7 milliards à fin décembre 2024 contre un montant de 4276,8 milliards un an auparavant, soit une hausse de 13,9%. La progression des dépenses est principalement expliquée par les intérêts sur la dette publique, les « transferts et subventions » et la masse salariale qui ont augmenté, respectivement, de 44,5%, 13,1% et 12,5% pour ressortir à 822,3 milliards, 1418,7 milliards et 1425,8 milliards. Ce dynamisme est renforcé par la hausse des dépenses de fonctionnement (fournitures, entretien) qui se sont améliorées de 18,1 milliards (+4,9%). Pour leur part, les dépenses en capital sur ressources internes ont progressé de 0,8 milliard (0,1%) », précise la Dpee.
Baisse des ressources budgétaires à fin décembre 2024
« S’agissant des ressources (hors dons en capital), elles sont composées de 3559,8 milliards de recettes fiscales et de 184,3 milliards au titre des recettes non fiscales. Les dons budgétaires sont mobilisés à hauteur de 75 milliards en décembre 2024. Le repli des ressources est expliqué par la régression des dons budgétaires qui passent de 74,6 milliards l’année précédente à 75 millions et la baisse des recettes non fiscales », note la Dpee.
Toujours d’après la Dpee, ces dernières se sont repliées de 25 milliards, notamment, sous l’impulsion des recouvrements de la redevance radioélectrique, des revenus de domaine et des dividendes qui ont diminué, respectivement, 17,7 milliards, 14,3 milliards et 4 milliards pour se situer, dans l’ordre, à 24,0 milliards, 41,8 milliards et 65,2 milliards.
Et ce ralentissement est renforcé par les recouvrements de la TVA à l’import qui ont baissé de 30,5 milliards pour ressortir à 671,0 milliards.
« En revanche, des progressions ont été enregistrées dans les recouvrements de l’impôt sur les sociétés, du FSIPP et de l’IRVM qui se sont accrus, respectivement, de 54,7 milliards, 50,7 milliards et de 30,8 milliards », souligne la source.