La Direction de la Prévision des études économiques (Dpee), dans son document : « Point mensuel de Conjoncture-Février 2025 », estime que dans le sous-secteur de l’industrie, la plupart des chefs d’entreprises ont soulevé les l’insuffisance de la demande (33%).
D’après la Dpee, en février 2025, le climat des affaires s’est, en rythme mensuel, amélioré. L’indicateur synthétique, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprises, a augmenté de 2,5 points, comparé au mois précédent. Et cette amélioration est en relation avec les avis favorables des prestataires de services et des commerçants. Par contre, Sur un an, l’indicateur du climat des affaires a reculé de 5,2 points, en février 2025.
« Dans le sous-secteur de l’industrie, la plupart des chefs d’entreprises ont soulevé les l’insuffisance de la demande (33%), les difficultés d’approvisionnement en matières premières (30%), le recouvrement difficile des créances (30%), la concurrence (27%) et la demande (19%), comme principales contraintes à l’activité. Par ailleurs, l’indicateur du climat des affaires de ce sous-secteur a perdu 0,7 point, traduisant l’orientation défavorable des opinions des industriels relativement aux commandes, à la production ainsi qu’à leurs perspectives », note la Dpee.
D’après la source, s’agissant du sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les difficultés les plus relevées par les entrepreneurs sont le recouvrement des créances (100%), la demande (80%), la fiscalité (60%), la concurrence supposée déloyale (40%), l’accès difficile au foncier (20%), la corruption et fraude (20%) et l’accès au crédit (20%). Et en variation mensuelle, l’indicateur du climat des affaires de ce sous-secteur s’est réduit de 8,2 points, suite au pessimisme des entrepreneurs par rapport aux commandes publiques (reçues et prévues) et, également, à l’activité générale attendue.
« Concernant les services, les prestataires ont cité le recouvre ment difficile des créances (46%), la fiscalité (31%), la concurrence (31%), la demande (31%) et la corruption et fraude (8%) comme principales difficultés du sous-secteur. Toutefois, en rythme mensuel, l’indicateur du climat des affaires de ce sous- secteur s’est amélioré de 4,9 points, reflétant les opinions favorables des prestataires par rapport aux perspectives des com mandes et au chiffre d’affaires », renseigne la source.
Et la Dpee de rajouter : « S’agissant du commerce, les principales difficultés mention nées par les commerçants sont la concurrence jugée déloyale (67%), le recouvrement difficile des créances (67%), l’insuffisance de la demande (67%), la fiscalité (44%), les difficultés d’approvisionnement de marchandises (22%), l’accès au crédit (11%) et les infrastructures (11%). En rythme mensuel, le cli mat des affaires de ce sous-secteur a augmenté (+3,0 points), en liaison avec la bonne orientation des opinions par rapport aux perspectives des stocks de produits finis et au chiffre d’affaires ».