Le Centre Africain d’Études Supérieures en Gestion (CESAG), a fait sa rentrée solennelle de haut niveau marquant l’ouverture officielle de son année académique 2025-2026 en présence du Prix Nobel d’Économie Esther Duflo. La cérémonie est suivie d’une autre cérémonie d’élévation de M. Tiémoko Meyliet Koné, ancien gouverneur de la BCEAO au rang de docteur honoris causa.

La leçon inaugurale sera délivrée par Madame Esther Duflo, Professeure au Massachusetts Institute of Technology (MIT), lauréate du Prix Nobel d’Économie, sur le thème : « Le rôle des données probantes dans l’élaboration des politiques ».

M. Jean-Claude Kassi BROU, Gouverneur de la BCEAO, PCA du CESAG, affirme : « Nous venons en effet de participer à la rentrée académique, la nouvelle année 2025-2026 du CESAG et bien entendu c’est une occasion toujours, puisque cette cérémonie se passe chaque année, donc un peu de lancer la nouvelle année, de faire un peu le point de ce qui s’est passé l’année précédente, et puis de donner les perspectives et les grandes orientations pour l’année académique nouvelle 2025-2026. Donc, on a vu à travers cette cérémonie qu’il y a quand même beaucoup de progrès qui ont été réalisés par le CESAG qui, aujourd’hui, il faut le reconnaître un centre de formation supérieure en économie, en finance, en comptabilité mais dans d’autres secteurs également, c’est vraiment un acteur de formation, de référence ».

Il poursuit : « Et aujourd’hui, il y a près de 25 pays qui envoient des étudiants au CESAG, et donc ça ouvre la renommée, la notoriété de ce centre vraiment à l’international. C’est un centre qui est reconnu aujourd’hui pour la qualité de la formation, la rigueur de la formation qui est donnée aux étudiants. Et puis, nous avons évidemment assisté à un événement important puisque cette cérémonie qui marque l’ouverture de la nouvelle année académique 2025-2026, a été l’occasion de célébrer la distinction du CESAG, envers l’une des personnalités qui a contribué pendant de longues années au développement du CESAG au développement de ses activités. Donc, il s’agit du vice-président de la République du Côte d’Ivoire, qui a été président du conseil d’administration du CESAG, ancien gouverneur de la BCEAO. Et donc, le CESAG a élevé M. Tiémoko Meyliet Koné au rang de docteur honoris causa. Et comme je l’ai dit, c’était une élévation qui visait à récompenser et à remercier M. Kone pour tout le travail qu’il a fait, toutes les activités qu’il a menées au cours de ces douze dernières années, et activités qui ont permis justement au CESAG de franchir de nouveaux paliers dans sa qualité centre d’enseignement de référence en matière d’enseignement et de formation professionnelle ».

Quant au Pr El Hadj Oumar Thiam, Directeur des Études et de la Coopération à la Direction générale de l’Enseignement supérieur, il avance : «Cette cérémonie a été suivie par une autre cérémonie d’élévation au grade de Docteur Honoris Causa au vice-président de la Cour d’Ivoire, M. Tiémoko Meyliet Koné qui a été directeur général de la BCAO pendant plusieurs années. Il a été en même temps président du conseil d’administration du CESAG. Donc, sous son magistère, beaucoup de bonnes actions ont été menées et aujourd’hui les résultats sont visibles. Donc, au vu de tout cela, la cérémonie a été un franc succès et on en a profité pour souhaiter une bonne rentrée académique au CESAC, aux enseignants, aux étudiants et de continuer à porter le drapeau du CESAG ».

Selon lui,le CESAG peut jouer un grand rôle et a commencé d’ailleurs à le faire depuis très longtemps, mais peut jouer un grand rôle dans l’agenda national de transformation de l’enseignement supérieur.

Il conclut : « La formation universitaire, désormais, est orientée plus vers les métiers qualifiants, c’est-à-dire ce qui se passe actuellement dans les ISEP. Vous savez qu’au Sénégal, on en a six pour le moment et l’ambition du gouvernement, c’est de construire un ISEP dans chaque département. Donc, les ISEP prodiguent aux étudiants des formations qualifiantes de courte durée, de deux ans, aux termes de ces formations, les diplômés sont employables et peuvent entreprendre. Donc, c’est ce paradigme aujourd’hui qui préoccupe le gouvernement du Sénégal ».