Le Conseil Sénégalais des Chargeurs (COSEC) a organisé ce week-end un atelier de restitution et de validation des tournées nationales d’identification des besoins des acteurs économiques dans les pôles territoriaux. A l’issu de la rencontre qui a enregistré la participation des chambres de commerce, des collectivités locales, Il est ressorti un besoin accru de formation en renforcement de capacités et de financement des acteurs économiques territoriaux.

« Suite à la tournée nationale organisée par le COSEC, le constat du besoin d’assistance accru de proximité des acteurs économiques territoriaux pour la valorisation et la promotion du label « Made in Sénégal », s’est faire ressentir en termes de formation, formation en renforcement de capacités, financement, technique managériale et c’est dans cette perspectives que le COSEC, en conformité avec le PSE mettre en place une stratégie d’accompagnement des petites entreprises en vue de l’information des filières porteuses de croissance au sein de chacun des 5 pôles de croissance économique, il s’agira de promouvoir une stratégie en termes de renforcement techniques de capacités de production et de commercialisation des produits et de services dans les foires et les salons et concevoir la stratégie de mise en place de pré clusters », précise-t-on dans le document remis à la presse.
Quant à M. Mamadou Ndione, directeur général du COSEC, il avance : « Aujourd’hui, il s’est agi dans le cadre de cet atelier de valider un peu ce qui a été recueilli comme informations stratégiques pour davantage accompagner les structures à la base, les structures qui sont dans la production, dans la commercialisation et qui interviennent également sur les chaînes de distribution, concrètement, il s’agira au sortir de cet atelier de validation sinon de s’accorder sur les grandes lignes en termes de renforcement de capacités, en termes également de formalisation et de formation des acteurs à la base mais également en termes d’intervention sur les chaînes logistiques » .
Il estime qu’il reste tout simplement à mieux organiser les acteurs mais surtout le zonage, faire de sorte que les avantages comparatifs de certaines zones puissent être mis en exergue pour qu’il ait un tout petit peu de rationalisation des productions.
Selon M. Ndione, Il est hors de question que les régions entrent en concurrence coûte que coûte sur des segments. Et c’est la raison pour laquelle, à l’issu de leur tournée, ils ont procédé à un travail de profilage qui a abouti à l’organisation un peu du Sénégal en zone de production.
Il précise que le défi majeur est à la conservation et au stockage sur certains segments de production.