Un document de la direction de la prévision et  des études économiques, renseigne  dans ce contexte difficile et face aux probabilités de récessions profondes liées à la pandémie de Covid-19, les Banques centrales des principales économies avancées ont décidé d’assouplir leurs politiques monétaires par de nouvelles mesures non conventionnelles.

« Aux Etats-Unis, la Fed a baissé de 1,5 point de pourcentage ses taux directeurs en mars 2020, pour finalement les ramener dans une fourchette comprise entre 0% et 0,25%. Cette mesure permettrait de faciliter la mise à disposition de crédit à l’économie réelle. La Banque centrale américaine a également mis en place des mécanismes d’injection exceptionnelle de liquidité, notamment un programme d’achat déplafonné de bons du Trésor et de titres hypothécaires », précise le document.

Selon la source, dans la zone euro, la BCE a, pour sa part, assoupli les modalités des opérations de refinancement à plus long terme ciblées (targeted long-term refinancing operations-TLTRO III) et lancé une nouvelle série d’opérations de refinancement à plus long terme d’urgence face à la pandémie (pandemic emergency longer-term refinancing operations, PELTRO).

Et  la Dpee de rappeler : «  L’institution monétaire européenne a aussi décidé d’élargir son programme d’achats d’actifs, avec notamment le programme d’achats d’urgence face à la pandémie (pandemic emergency purchase programme – PEPP) afin d’assurer la liquidité et soutenir l’activité économique. Au Royaume-Uni, l’institution monétaire a abaissé son principal taux directeur de 0,65 point de pourcentage, à 0,1% et décidé d’augmenter d’un montant de 200 milliards de livres sterling son programme d’achats d’actifs pour le porter à 645 milliards de livres sterling par an ».

M/DIA