Le montant des dépôts collectés par les systèmes financiers décentralisés (SFD) dans l’UMOA s’est élevé à 1.335,5 milliards de FCFA en septembre dernier, contre 1.224,5 milliards de FCFA un an plus tôt, révèle un nouveau rapport de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Ce montant a ainsi enregistré une augmentation de 9,1%, selon ce rapport consacré à la la situation de la microfinance à fin septembre 2018 dans les pays membres de l’UMOA, l’Union monétaire ouest africaine.

Le montant moyen des dépôts, par client, se chiffre à 87.118 FCFA à fin septembre 2018 contre 87.149 FCFA à fin septembre 2017.

« Pour l’ensemble des SFD de l’UMOA, l’épargne recueillie représente 5,8% de l’ensemble des dépôts détenus par les établissements de crédit de l’Union contre 6,9% un an plus tôt. »

S’agissant de l’encours des crédits des SFD de l’Union, il s’est accru de 9,6% par rapport à son niveau à fin septembre 2017, pour ressortir à 1.337,4 milliards de FCFA.

Cette augmentation a été relevée au Togo (+14,8%), en Côte d’Ivoire (+13,6%), au Mali (+9,9%), au Bénin (+8,2%), au Burkina (+7,7%), au Sénégal (+6,6%) et au Niger (+0,7%). En revanche, la Guinée-Bissau a enregistré une régression de l’ordre de 21,4%.

La BCEAO constate par ailleurs une augmentation de l’encours moyen des financements par bénéficiaire qui est ressorti à 87.236 FCFA à fin septembre 2018 contre 86.836 FCFA une année auparavant.

« Concernant les SFD en difficulté, à fin septembre 2018, neuf institutions de microfinance étaient sous administration provisoire dont deux au Bénin, deux au Niger, deux au Togo, une en Côte d’Ivoire, une au Mali et une au Sénégal.’’

L’UMOA regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Son siège est à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.