Le partenariat « Making Finance Work for Africa » (MFW4A) a organisé, au courant du mois de juin, un webinaire sur « le financement des petites et moyennes entreprises dans le contexte de la Covid-19 », au cours duquel les participants ont souligné la nécessité d’aider à la restructuration financière et au repositionnement stratégique des PME après la crise. Selon la source, les PME en Afrique pourraient avoir perdu entre 20 et 40 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2020.

D’après la source, les petites et moyennes entreprises ont besoin de restructuration financière et de repositionnement stratégique après la crise du Covid-19. « La pandémie de Covid-19 s’accompagne, dans de nombreux pays, d’un ralentissement sans précédent de l’activité économique et des flux commerciaux. De nombreuses entreprises, en particulier les PME, fonctionnent en situation d’inquiétude, au ralenti, ou ont même fermé temporairement et risquent la faillite. Les PME en Afrique pourraient avoir perdu entre 20 et 40 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2020 », précise la source. D’après le document, afin de débattre des défis liés au financement des PME dans le contexte du Covid-19, le partenariat MFW4A a organisé ce panel, qui a réuni des institutions financières avec des représentants de banques et de fonds de capital-investissement. Le webinaire a permis d’échanger sur les défis actuels et les approches réussies en matière de financement de PME en Afrique dans ce contexte.  Et la rencontre virtuelle a également permis d’échanger sur les opportunités qu’offrent les solutions numériques.
Et la source  de préciser : « Tout en rappelant le caractère salutaire des mesures de soutien prises par les États, les banques centrales, les institutions financières de développement et les institutions financières en faveur des entreprises et des PME afin de résorber leurs difficultés immédiates, les panélistes ont insisté sur la nécessité de mesures complémentaires. Au-delà des besoins immédiats en matière de financement de la trésorerie notamment, de report d’échéances, il serait judicieux d’encadrer davantage les PME dans la gestion de crise, la restructuration financière et le repositionnement stratégique après la crise ». Par ailleurs, la crise s’est accompagnée d’une accélération de la numérisation à laquelle les PME doivent s’adapter, notamment celle du secteur bancaire, des process de capital-investissement, du « e-gouvernement ».  
M/DIA