Le ministre de l’économie, du plan et de la coopération a fait savoir hier, en conférence de presse que les effets négatifs de cette pandémie du coronavirus se traduisent par une chute des indices des marchés financiers que certains assimilent à un krach boursier. « Selon la Commission économique africaine, le continent africain pourrait voir sa croissance passer de 3,2% à environ 1,5% en 2020 », rapporte Amadou Hott.
Concernant les ménages, il indique que notre priorité est de tout faire pour qu’il n’y ait pas d’inflation. En ce sens, il confie que le ministère du commerce et le gouvernement travaillent pour renforcer les stocks. Aussi, rappelle-t-il, les mesures prises par le chef de l’Etat ne concernent pas les cargos qui transportent les marchandises, les denrées entre autres.
Il souligne également que le pays n’est pas dans une situation d’augmentation des prix. Ainsi, cajole-t-il, « que les populations soient rassurées que d’autres décisions seront prises en fonction de l’évolution de la situation. Le président de la République veillera toujours à la protection des populations ».
Sur la suspension de la dette vis-à-vis des partenaires au développement, Amadou Hott souligne que pour le moment l’Etat du Sénégal n’est dans une situation de le faire même si certains partenaires ont envisagé pour certains pays d’accorder des moratoires sur les remboursements de leur dette.
Par contre, ajoute-il, au niveau des entreprises, on peut envisager avec l’aide de la Banque de la centrale et d’autres appuis, que les banques commerciales puissent accorder des moratoires aux secteurs et aux opérateurs qui font des emprunts.  Pour finir, le ministre de l’économie rappelle qu’« avant la crise, nos fondamentaux économiques étaient très solides pour nous permettre de se relever de cette crise ».