Le rapport de « l’enquête Covid-19 Industrie (Eci) » de l’Agence Nationale de la Statistique et de la démographie (Ansd) du mois de novembre 2020, révèle que 35,0% des entreprises enquêtées ont affirmé avoir de créances vis-à-vis de l’Etat.

« Sur l’ensemble, 35,0% des entreprises enquêtées ont affirmé avoir de créances vis-à-vis de l’Etat. Selon le type, hormis les industries du bois, des matériaux minéraux et environnementaux, toutes les autres ont affirmé avoir de créances vis-à-vis de l’Etat.

Au titre des prêts, 44% des entreprises industrielles ont déclaré avoir contracté des prêts auprès des structures bancaires. Selon le type, hormis les industries du bois et de cuir, tous les autres types d’industries ont eu recours à des prêts bancaires. La durée moyenne de l’échéance des prêts dans l’industrie est évaluée à 36 mois », note le rapport.

Concernant l’appréciation du pilotage de la politique industrielle, le rapport révèle :«L’Enquête Covid-19 Industrie révèle que la majorité des chefs d’entreprise (52,5%) ne s’est pas prononcée sur le pilotage de la politique industrielle au Sénégal. Cependant, 27,3% des chefs d’entreprise pensent que la politique industrielle du Sénégal est moyennement bien pilotée. Au même moment, ils sont 15,1% à estimer qu’elle n’est pas bien pilotée contre 5,1%à soutenir le contraire ».

Dans un autre registre, le document précise que : «L’enquête a permis de constater que seuls 33,7% des entreprises industrielles connaissent les mécanismes préférentiels communautaires de la Cedeao et de l’Uemoa. Selon la sous branche d’activités, tous les dirigeants des industries de cuir, d’égrenage de coton et électroniques sont au courant de ces mécanismes. En revanche, aucun chef d’entreprise des textiles et d’habillement, environnementales, du bois et de production d’électricité et d’eau n’a déclaré les connaitre ».

D’après la source, parmi les entreprises industrielles qui ont déclaré connaitre les mécanismes préférentiels de l’Uemoa et de la Cedeao, plus de la moitié d’entre elles y est agrée.

« Par ailleurs, suivant le type d’industrie, la même tendance est observée. En effet, à l’exception des industries d’égrenage de coton, plus de la moitié des entreprises ayant connaissance des mécanismes préférentiels y a souscrit », mentionne le rapport.