Le ministère des Finances et du Budget, dans son « Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep) 2021-2023 », estime que l’encours de la dette publique à fin décembre 2019 est arrêté provisoirement à 7 825,29 milliards FCFA dont 929,7 milliards FCFA de dette intérieure et 6 895,59 milliards de dette extérieure.

« Au titre de la dette publique, les ordonnancements effectués, se chiffrent à 807,8 milliards F cfa  dont 395,9 milliards pour la dette extérieure et 411,8 milliards F cfa pour la dette intérieure. Pour rappel, les prévisions sur le service de la dette au titre des initiatives Ppte (Initiative des pays pauvres très endettés  /Iadm (Initiative d’allégement de la dette multilatérale) sont estimées à 60,98 milliards de F cfa et réalisées à hauteur 58,4 milliards F cfa », explique-t-on dans le document du ministère des Finances.

D’après le document, l’encours de la dette publique à fin décembre 2019 est arrêté provisoirement à 7 825,29 milliards F cfa  dont 929,7 milliards F cfa  de dette intérieure et 6 895,59 milliards de dette extérieure.

Et le document de préciser : « Concernant les dépenses de personnel, elles sont passées de 743,41 milliards (Lfi 2019) à 744,060 milliards suite à l’adoption de la deuxième loi de finances rectificative intervenue en octobre 2019. Cette hausse de 650 millions sur les crédits de personnel se justifie par la prise en charge de l’impact budgétaire induit par l’avènement du décret n°2019-1310 relatif à l’allocation forfaitaire pour frais de téléphonie mobile ».

A fin décembre 2019, le document souligne que  les crédits de personnel ont été ordonnancés à hauteur de 744,96 milliards F cfa  soit un taux d’exécution de 100,1%.

La source note qu’en glissement annuel, la masse salariale a connu une hausse de 61,9 milliards F cfa  en valeur absolue soit 9% en valeur relative par rapport à 2018.

« Les principaux facteurs explicatifs de ce niveau d’exécution sont :  la hausse des effectifs qui passe de 140 134 à 145 299 agents ; le paiement des rappels (intégration, validation et avancement) aux enseignants ; l’augmentation de 10 000 F cfa  sur l’indemnité de logement des enseignants en janvier 2019 ; l’élargissement de l’indemnité de représentation médicale aux médecins et vétérinaires militaires ;  l’application du décret relatif à l’allocation forfaitaire pour charges de téléphonie ;  la mise en œuvre du décret n°2019 -855 du 08 mai 2019 relatif à l’augmentation de la limite d’âge pour la retraite des personnels militaires des Armées », mentionne le document.

Dans un autre registre, le document note qu’une décomposition de la masse salariale, par secteur, montre la prédominance du secteur de l’Education et de la Formation professionnelle, avec environ 391 milliards de dépenses sur l’année 2019, représentant ainsi 54% du montant total. Et il est suivi du secteur des Forces de Défense et de Sécurité, avec 23% et du secteur de la Santé, 6%. Les secteurs des finances et de la Justice représentent chacun, 3%. Les autres secteurs (30 secteurs) représentent 11% de la masse salariale.