Le Fonds national de développement agro-sylvo-pastoral (Fndaps) a organisé une rencontre d’échange avec le Réseau des Journalistes associés aux Questions agricoles (Rejaques). Les deux entités ont décidé d’un commun accord d’accompagner les producteurs.
La rencontre a permis aux participants d’échanger sur l’environnement légal et réglementaire du Fonds national de développement agro-sylvo-pastoral, sur la Loi d’Orientation agro-sylvo-pastorale et ses implications.

« Nous venons d’avoir un séminaire d’échange de partage avec FNDASP qui est le fonds national de développement agrico- sylvo- pastoral, sur ses expériences, ce qu’ils font en matière d’agriculture, en matière d’élevage, en matière de réalisations, donc on était là pour échanger entre les deux parties. C’est un partenariat gagnant-gagnant entre les deux structures. Sur le futur, nous envisageons de collaborations très étroites, très dynamiques avec le FNDAPS, par exemple descendre sur le terrain pour voir les réalisations au niveau national mais aussi mener des échanges d’atelier pour renforcer nos capacités de nos membres, le rejaques qui est un réseau très dynamique, deux ans d’existence mais continue à se battre pour promouvoir le développement avec l’information agricole partout le besoin sera fait sentir », avance M. Issa Touré, président du Réseau des Journalistes associés aux Questions agricoles (Rejaques).

Selon M. Issa Touré, le Rejaques s’est engagé à travailler en partenariat avec le Fndaps, sur la base d’une construite à travers les besoins des acteurs à travers des fiches de projets et des appels à exécution.
Le responsable suivi-évaluation du Fonds national de développement agro-sylvo-pastoral, Saïd Coly, a précisé que le Fndaps n’est pas dans l’action mais suit derrière pour s’assurer de la qualité du service rendu mais aussi des effets et impacts induits par le financement des services agricoles.

« Comme vous le savez, dans toute dynamique de développement, le fonds est dans le financement des services agricoles. Il y a beaucoup de projets qui ont été financés. Certains sont finis, d’autres sont en cours d’exécution ou vont l’être incessamment. Donc, c’est important de discuter avec le réseau pour voir un peu, surtout dans le cadre du projet des échanges de bonnes pratiques relatif au Don du FIDA, il y a eu un recueil qui a été élaboré. Et, il serait bien que toutes ces bonnes pratiques soient diffusées à grande échelle. Pour cela, nous pensons que le meilleur canal se trouve être le Réseau des Journalistes associés aux questions d’agriculture, d’élevage et de pêche », souligne M. Saïd Coly, responsable suivi-évaluation du Fonds national de développement agro-sylvo-pastoral.

Selon M. Coly, le fonds accompagne actuellement 13 filières que sont riz, maïs, manioc, patate douce, oignon, tomate industrielle, banane mais aussi les autres filières notamment de l’élevage, le lait, les filières porcine, bétail viande, la pêche artisanale. D’après M. Coly, dans le cadre du budget consolidé d’investissement, il est inscrit selon un budget qui varie entre 500 et 600 millions que l’Etat donne au Fndaps.
Il souligne qu’au-delà de cela, le fonds a aussi un financement de l’Uemoa pour les filières maïs et riz. Et dans le cadre du programme de productivité en Afrique de l’Ouest (PPOA), le Fndaps a eu un financement pour accompagner le transfert régional de technologies notamment pour six variétés de manioc et cinq variétés de patates douces.

M/DIA