(Agence Ecofin) – Selon une étude macroéconomique indépendante menée par Standard Bank, la première phase du projet de liquéfaction de gaz naturel dans la zone offshore 4 par Eni, a le potentiel de livrer 15,2 Mtpa de GNL par an. Cela devrait attirer entre 27 et 32 milliards de dollars d’investissements qui permettront de monétiser 2,6 milliards de pieds cubes de gaz par jour, ajoutant entre 15 et 18 milliards de dollars par an au produit intérieur brut du Mozambique.

Rien qu’avec ce projet, le Mozambique pourrait devenir à terme, le quatrième producteur et exportateur mondial de GNL, ajoute le document. Or, aujourd’hui, c’est le Nigéria qui occupe cette position.

Le projet mozambicain devrait entrer en service en 2023. Le Nigéria quant à lui pourrait devenir le troisième exportateur mondial de GNL avec la mise en activité de son troisième train de liquéfaction en 2024.

Si les choses se passent comme prévu, en l’intervalle d’un an, la compétition pourrait avoir lieu entre ces deux pays.

Selon Paul Eardley-Taylor, directeur des recherches sur le pétrole et le gaz à la Standard Bank, le projet d’Eni emploiera environ 20 500 travailleurs lors de la construction et 1300 travailleurs opérationnels, tout en créant des possibilités d’emplois supplémentaires grâce à diverses activités de la chaîne de valeur.

Le Mozambique deviendra un fournisseur de GNL pour certaines des plus grandes économies du monde, comme la Chine qui approfondit ses politiques énergétiques visant à remplacer progressivement le charbon par le gaz.