GOUVERNANCE – Malgré la décision des ministres des Affaires étrangères de l’Union africaine, réunis en Conseil exécutif le 29 juin à Nouakchott en Mauritanie, de «suspendre temporairement» le budget du Parlement pour constat d’irrégularités dans le processus de recrutement, la Conférence des chefs d’Etat, tenue le 2 juillet dans la capitale mauritanienne, a décidé d’approuver le budget 2019 de l’institution panafricaine.
Mais, celui-ci ne sera exécutoire qu’à l’issue de l’audit de performance commandé par les chefs d’Etat lors de la 31ème Session de la Conférence des chefs d’Etat.
Bien que le budget du Parlement panafricain constitue une partie intégrante du budget de l’Union africaine, reste que son exécution cette année, est conditionnée par la clôture de l’audit des experts attendue le 15 novembre 2018.
Le thème du 31ème sommet portait sur la lutte contre la corruption : «Vaincre la corruption, une voie durable pour la transformation de l’Afrique». La décision des chefs d’Etat de ne pas rendre exécutoire le budget du Parlement panafricain dans un contexte de soupçons d’irrégularités et de corruption, conforte l’idée que l’institution doit faire un ménage de ses textes pour davantage d’autonomie.
Source : agenceecofin