« L’impact de la Covid-19 sur l’industrie et les économies de l’aviation en Afrique s’est fortement dégradé depuis la précédente évaluation  d’avril. » Voilà ce qu’il faut retenir de la mise à jour faite par l’Association international du transport aérien (Iata) ce jeudi 13 août 2020. Concrètement, le trafic de l’année en cours devrait chuter de 54% (plus de 80 millions de passagers) par rapport à 2019. La précédente estimation tablait sur une baisse de 51%.

Les pertes d’emplois dans le secteur sont évaluées à 3,5 millions ; soit 400 000 postes de plus que la précédente évaluation. Par ailleurs, c’est plus de la moitié des 6,2 millions d’emplois liés à l’aviation sur le continent. La contribution du transport aérien au produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique pourrait baisser jusqu’à 35 milliards de dollars. L’IATA a précédemment planché sur une baisse de 28 milliards.

Pour éviter que la situation s’empire, l’institution qui représente plus de 290 compagnies aériennes (82% du trafic aérien mondial), recommande l’harmonisation du redémarrage du transport aérien. Ceci à travers l’application à travers le monde, des directives de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

« Pour éviter des mesures contradictoires, des perturbations et des inefficacités, tous les pays, y compris ceux de l’Afrique, doivent appliquer ces recommandations de manière cohérente et uniforme, sans imposer de contraintes frontalières inutiles, telles que des quarantaines, qui dissuadent les passagers et réduisent la demande », affirme l’organisme.

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