La direction générale de la planification et des politiques économiques, dans le « point mensuel de conjoncture-juillet 2020 », révèle que la Côte d’Ivoire demeure le principal fournisseur du Sénégal dans la zone Uemoa avec une part de 58,6%.

D’après le document, concernant les importations de biens en provenance des pays de l’UEMOA, elles sont évaluées à 7,9 milliards au mois de juillet 2020 contre 7,4 milliards le mois précédent, soit une hausse de 6,7% (+0,5 milliard). Et elles ont, ainsi, représenté 2,4% de la valeur totale des importations de biens au mois de juillet 2020 contre 2,2% le mois précédent.

« La Côte d’Ivoire demeure le principal fournisseur du Sénégal au sein de la zone, avec une part évaluée à 58,6% en juillet 2020 contre 64,9% le mois précédent. Les achats en provenance de ce pays ont, principalement, porté sur les matières plastiques artificielles, les « fruits et légumes comestibles », et les « produits des industries para-chimiques » qui en ont représenté, respectivement, 17,5%, 16,4% et 13,1% sur la période », mentionne-t-on dans le document.

Légère baisse des importations  du Sénégal

D’après la direction générale de la planification et des politiques économiques, concernant les importations de biens, elles sont passées de 330,8 milliards au mois de juin 2020 à 328,6 milliards en juillet 2020, soit une baisse de 0,7% (-2,2 milliards).

Et ce repli traduit la contraction de la valeur des importations de produits pétroliers (-16,8 milliards) et de produits alimentaires (-6,2 milliards).

Le document de préciser : « Concernant la baisse des importations de produits pétroliers, elle est liée à la fois à la diminution des achats à l’extérieur de produits raffinés (-8,5 milliards) et d’huiles brutes de pétrole (-8,3) milliards, en variation mensuelle. Pour ce qui est des produits alimentaires, le repli est en relation avec la baisse des importations de riz (-12,1milliards), d’« huiles, graisses animales et végétales » (-4,3 milliards) et de « froment et méteil » (-3,5 milliards). A l’inverse, les importations de « véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles » et de produits pharmaceutiques se sont orientées en hausse respectivement de 5,3 milliards et 4,0 milliards sous la période sous revue ».

En glissement annuel,  le document précise que les importations de biens ont connu une baisse de 26,0% (-115,3 milliards), reflétant, principalement, le repli de la valeur des achats à l’étranger de « véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles » (-42,0 milliards), de produits pétroliers (-32,8 milliards), de « machines, appareils et moteurs » (-31,6 milliards), de produits pharmaceutiques (-4,1 milliards) et de produits alimentaires (-3,8 milliards).

S’agissant des produits pétroliers, la source note que la baisse est le résultat de la contraction de la valeur des achats à l’étranger d’huiles brutes de pétrole (-19,4 milliards) et de produits pétroliers raffinés (-13,4 milliards).