Le plan d’actions prioritaires 2 Ajusté et Accéléré (Pap 2A) pour la relance de l’économie (2019-2023), estime que e taux d’investissement ressortirait en moyenne, sur la période 2019-2023, à 28,9%.

« Le taux d’investissement, pour sa part, ressortirait en moyenne, sur la période 2019-2023, à 28,9%, contre un niveau de 24,5% atteint dans la phase I du PSE. Cette hausse est soutenue par l’investissement privé attendu sur la période qui devrait se situer en moyenne à 22,0%.

L’investissement public serait également renforcé sur la période pour amorcer la relance économique et consolider les acquis », explique-t-on dans le document.

Toujours d’après le document, du côté de la demande extérieure nette, les exportations de biens et services, malgré le « trou d’air » en 2020, devraient augmenter, en termes réels, de 9,4% en moyenne sur la période du Pap  2A, profitant du saut attendu en 2023, avec l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. Et s’agissant des importations de biens et services, après le repli noté en 2020, elles sont projetées en reprise à partir de 2021 pour soutenir la croissance et répondre à la demande d’investissement du Secteur Privé.

« À cet effet, un creusement du déficit commercial serait une conséquence des besoins importants en infrastructures liés à la faiblesse du tissu industriel à répondre suffisamment à la demande en biens d’équipements. Toutefois, les importations de biens alimentaires devraient fortement ralentir pour être substituées par la production locale, dans un contexte de réalisation des objectifs de souveraineté alimentaire », mentionne le document.

La source note qu’au titre des emplois du Pib, la consommation finale serait attendue en hausse à partir de 2021, après le repli de 2020 (-1,7%). Et cette baisse de la consommation finale, imputable au choc sanitaire sur le revenu des ménages a été atténuée par les efforts du gouvernement pour soutenir la consommation et le secteur productif, à travers la mise en œuvre du Pres.

La source souligne que  la reprise de la consommation finale est attendue en 2021, avec une évolution de 5,2%, et devrait également se poursuivre sur la période pour soutenir le dynamisme projeté de la croissance. Et la propension moyenne à consommer passerait de 85,7% à 81,8%, respectivement sur les périodes 2014-2018 et 2019-2023, entrainant une amélioration du taux d’épargne intérieure de 3,9 points de pourcentage du Pib.