Acteurs étatiques, du secteur privé, de la société civile, sociologue et chercheurs ont échangé sur le thème : « Jeunesse, emploi et migration : défi et perspectives » en vue d’apporter des solutions à ce fléau tout en sensibilisant les étudiants des instituts.
Cette rencontre a été organisée par Action pour les droits de l’homme et de l’amitié (ADHA) avec plusieurs autres partenaires comme la fondation Frederick Hebert et des institutions étatiques dédiées à l’entreprenariat et la Direction des Sénégalais de l’extérieur.
Cette journée de réflexions avec comme modérateur. Mame Less Camara a été une journée de réflexion dédiée aux étudiants, ces moteurs et cet avenir de l’Afrique qui sont issus de toutes les régions du Sénégal et même du continent.
M. Adama Mbengue, président de l’association Action pour les droits de l’homme et de l’amitié (Adha), estime que la rencontre entre dans le cadre de leurs activités de sensibilisation, dans les instituts de formation et lieux publics, sur la migration irrégulière et les maux liés, comme le chômage des jeunes.
D’après M. Mbengue, l’autre objectif visé est de voir comment fédérer les efforts entre les institutions étatiques, les écoles de formation pour l’insertion des jeunes, car selon les statistiques de l’Ansd, chaque année sur près ou plus de 200 000 jeunes à la quête de l’emploi, seuls 30 000, soit 15% y ont accès. Et c’est justement pour pouvoir interagir avec les étudiants que ce cadre a été mis en place, pour proposer des solutions concrètes et pouvoir les réaliser.
Selon le panéliste le sociologue Djiby Diakhaté, il ressort que l’Afrique doit prendre son destin et ce problème de la migration en mains, avant de penser à l’Europe. Et le chômage des jeunes est un vrai défi. Mais les jeunes doivent aussi se ressaisir car l’Europe n’est plus l’Eldorado.


Pour Mme Sokhna Amy Mbacké, direction générale d’appui des sénégalais de l’extérieur aujourd’hui avec les découvertes du gaz et du pétrole, l’espoir est permis et les jeunes doivent à travers la formation se projeter vers le futur et être demain parmi ceux qui vont exploiter ces ressources.
« L’Etat du Sénégal met en place des programmes pour retenir les jeunes ais au-delà de ça, ces trafiquants de migrants sont traqués, ils seront poursuivis, hormis les dispositifs de développement mis en place, l’Etat met beaucoup de politiques en place, il faudrait que cette jeunesse se ressaisisse. L’Europe n’est plus l’Eldorado. Aujourd’hui, au Sénégal, on parle de gaz, de pétrole. Aujourd’hui, ces étudiants doivent être préparés aux métiers futurs avant que demain, d’autres pays ne viennent exploiter à notre place nos gaz et pétrole. L’appel est lancé à ces universités qui forment les jeunes pour orienter toute cette frange de la population vers les métiers d’avenir », dira Mme Mbacké.
Rappelons que cette journée de réflexion entre dans le cadre de nos activités de sensibilisation dans les instituts de formation et lieux publics (au nombre de 50 dans les 14 régions du Sénégal).
Et ces activités visent à conscientiser les jeunes sur les dangers liés à la migration irrégulières et de réfléchir aux alternatives en faisant découvrir les opportunités d’emplois et en impliquant les jeunes à une prise de conscience.