Le conseil d’administration du Fonds africain de développement (ADF) vient d’autoriser une participation au risque de crédit pour sept prêts d’une valeur cumulative de 149 millions $ octroyés à des projets d’énergies renouvelables et d’agro-industrie en Ouganda, au Soudan et au Cameroun, entre autres. Des lignes de crédit ont également été ouvertes à cet effet au profit du Mali et du Liberia.

L’octroi de cette garantie a été fait avec la participation de la Facilité de bonification du crédit du secteur privé (PSF), lancée en 2015 par la Banque africaine de développement (BAD).

L’objectif de la structure est de supporter une partie du risque encouru par l’ADF lors des opérations de crédit avec les pays à bas revenu. Elle dispose pour cela d’une dotation de 1,5 milliard $.

« L’approbation de cette opération porte à 40% le taux de consommation des 1,5 milliard $ alloués à la PSF qui est désormais présente dans 29 pays. Elle nous permet de remplir notre mandat qui est de contribuer au développement à travers l’octroi de plus de financement aux entreprises privées actives dans les pays à faible revenu », a affirmé Cecile Ambert, l’administratrice de la PSF.

Source:Agence Ecofin