Conscients du rôle imminent que doit jouer le numérique pour le renforcement de la productivité,de l’emploi et de la compétitivité, les acteurs sénégalais en collaboration avec d’autres partenaires veulent impulser une nouvelle dynamique dans ce secteur.

À cet effet, la Fondation Friedrich-Naumann pour la Liberté de concert avec le ministère sénégalais de l’Economie numérique et des Télécommunications, a organisé, mardi 1er octobre, un forum du numérique axé sur le thème : « comment le digital peut aider à l’amélioration des leviers de croissance dans le cadre d’une administration numérisée ».

Cette rencontre a pour objectif principal de réunir tout l’écosystème numérique (experts, techniciens, opérateurs …) afin de trouver des solutions pour la promotion de ce secteur.

En marge de ce forum , les acteurs, regroupant, opérateurs de téléphonie , financiers ,…. échangeront à travers une série de panels des enjeux , défis et les perspectives du numérique.
Le ministre du numérique, Ndeye Tickey Ndiaye Diop a fait savoir que les résultats de ces travaux permettront d’accompagner davantage le gouvernement dans sa stratégie numérique SN 2025.

Le Sénégal, souligne-t-elle a pour ambition d’accélérer le numérique en se basant sur l’innovation et la technologie.

Évoquant la numérisation de l’économie africaine, la ministre a soutenu que l’Afrique n’a pas le droit de rater ce rendez-vous du numérique encore moins le Sénégal.

« Le Sénégal doit se positionner pour faire en sorte que le numérique puisse être un levier déterminant », et de rappeler, « le coût total des réformes et des projets de la SN 2025, est de 1.361 milliards de F CFA, dont 73% financés par le secteur privé, 17% par le public et 10 en mode partenariat public-privé, PPP ».

Le directeur régional de la fondation, Jo Holden, a indiqué que son institut va accompagner le projet de numérisation au Sénégal à travers des plateformes de réseaux.

Le directeur a également, mentionné que cette plateforme pourra se propager dans d’autres pays africains.

Une grande majorité des gouvernements africains ont pris conscience que le renforcement du capital humain se fera avec le numérique.

Depuis, les autorités ne cessent d’envisager des réformes du secteur pour améliorer la qualité de vie des populations.

Des pays comme l’Afrique du Sud, le Kenya et le Rwanda se sont déjà initiés au e-gouvernement (politique de transparence de la numérisation des services gouvernementaux).
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