En marge de l’atelier sur l’avant-projet de loi sur la protection des données personnelles du Sénégal : Quelles recommandations ?, tenu le 27 et 28 février à Saly, Mme Simone TOUSSI, représentante CIPESA a révèle que le fonds africain pour les droits numériques soutient les projets qui vont 1000 dollars à 20 000 dollars.

« Le fonds africain pour les droits numériques soutient les projets qui vont 1000 dollars à 20 000 dollars. Si un projet s’inscrit dans cette intervalle-là, le fonds africain peut subventionner, ça dépend de la portée du projet, de la cible parce que CIPESA vise les personnes défavorisées, les personnes vulnérables comme les handicapés, comme les femmes, comme les jeunes », a souligné Mme Simone TOUSSI, représentante CIPESA.

D’après Mme Simone TOUSSI, CIPESA, c’est la collaboration  pour les politiques internationales  des TIC en Afrique de l’Est et en Afrique Australe.

Selon elle,  depuis plusieurs années,  ils  travaillent  sur des politiques des TIC dans plusieurs pays d’Afrique avec plusieurs partenaires, plusieurs parties prenantes notamment les gouvernements, les organisations internationales qui soutiennent la coopération pour l’amélioration des politiques publiques en Afrique et les travaux de CIPESA basés sur la promotion des droits numériques en Afrique parce qu’ils ont remarqué la  grande tendance vers la digitalisation en Afrique.

D’après Mme Toussi,  Jonction et CIPESA sont partenaires en action. Elle estime que ce qui a lié Jonction et CIPESA, en premier lieu, c’était le fonds africain pour les droits numériques, c’est un fonds mis en place par  CIPESA pour soutenir les initiatives  à travers l’Afrique, les initiatives de la société civile qui ont peu de moyens et qui veulent  œuvrer en faveur  des droits numériques, ça peut être l’accès à l’information en ligne, la protection des données personnelles, ça peut être la cybersécurité, la promotion de la cybersécurité.

Elle a tenu à préciser que  les droits numériques, c’est large, c’est vaste. Et c’est dans ce cadre que CIPESA,  a mis en place le fonds africain  pour les droits numériques qui soutient  ces initiatives-là et Jonction a été l’un des lauréats.

« On mène des activités beaucoup plus dans les pays, comme ceux d’Afrique de l’Est et d’Afrique Australe mais de plus en plus on organise un forum  annuel  et on a constaté que, il y a très peu de participation, et la participation est ouverte, elle est même subventionnée pour des jeunes, les bloggeurs, les journalistes, les étudiants en journalisme ou bien qui font des études qui ont trait au numérique. On ouvre la participation et on subventionne, c’est-à-dire la voyage et tout mais on a constaté qu’il y avait peu de participants venant des pays francophones. On a pris l’initiative d’étendre nos activités vers ces pays-là pour pouvoir sensibiliser les  parties prenantes aux questions de droit numérique, à la protection des droits numériques et faire en sorte qu’ils prennent conscience des enjeux  de ces droits-là pour pouvoir également  œuvrer apurés  de la gouvernance, il s’agit de la société civile et autres,  œuvrer pour l’amélioration des lois, c’est-à-dire la mise en place des lois qui respectent les droits numériques ou alors la révision des lois qui sont en place de façon à ce que les droits numériques soient respectés », a expliqué Mme Simone Toussi.