La direction de la prévision et des études économiques (Dpee) dans son « Point mensuel de conjoncture Mai 2019 », estime que les chefs d’entreprises notent une amélioration du climat des affaires en mai 2019.

« Le climat des affaires s’est amélioré en mai 2019, en variation mensuelle. En effet, l’indicateur qui le synthétise, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprises, a progressé de 0,7 point tout en restant en-dessous de sa moyenne de long terme. Cette situation reflète l’orientation favorable de l’opinion des industriels et des prestataires de services. Sur une base annuelle, l’indicateur de climat des affaires s’est bonifié de 2,0 points, en mai 2019 », note la Dpee.

D’après la source, dans l’industrie la concurrence supposée déloyale (41%), les difficultés de recouvrement des créances (29%), l’approvisionnement difficile en matières premières (26%) et l’insuffisance de la demande (24%) sont majoritairement ressorties comme entraves à l’activité.

« Néanmoins, le climat des affaires s’est bien orienté (+1,9 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, sur fond, notamment, d’opinions favorables des enquêtés sur la production et les perspectives d’emploi. Toutefois, les industriels sont plus nombreux qu’en avril à déclarer un niveau significatif de stocks de produits finis, en rapport avec une contraction de la demande », mentionne la source.

« Dans le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les contraintes majoritairement citées par les entrepreneurs interrogés sont relatives aux difficultés de recouvrement des créances (100%), à la fiscalité (43%), à l’accès au foncier (29%), à la concurrence jugée déloyale (29%) et à l’accès difficile au crédit(29%).Par ailleurs, le climat conjoncturel s’est dégradé (-4,1 points) dans le sous-secteur, entre avril et mai 2019, sous l’effet des orientations négatives des soldes d’opinion relatifs à l’activité, à l’emploi et aux perspectives de commandes privées », note la source.

Et la source de poursuivre : « Au niveau des services, les prestataires interrogés ont majoritairement évoqué, en mai 2019, les difficultés de recouvrement des créances (67%), la concurrence jugée déloyale (40%), la corruption et la fraude (27%), la fiscalité (27%) et l’insuffisance de la demande (27%) comme entraves au développement de l’activité ».

D’après la source, néanmoins, le climat des affaires s’est amélioré (0,9 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel. Et en effet, les soldes d’opinion relatifs aux commandes, aux tarifs pratiqués et aux perspectives de tarifs se sont, particulièrement, bien orientés.

« S’agissant du commerce, les difficultés de recouvrement des créances (70%), la concurrence jugée déloyale (40%), les difficultés d’approvisionnement (20%), la fiscalité (20%) et l’accès difficile au crédit (20%) ont, selon les interviewés, constitué les principales contraintes à l’activité, durant le mois de mai 2019.Le climat des affaires s’est, en outre, dégradé (-0,7 point) en rythme mensuel, en rapport avec les orientations particulièrement défavorables des soldes d’opinion relatifs aux niveaux et perspectives de stocks de produits finis », note la source.
M/DIA