M. Pape Alioune Gningue, coordinateur du Grand Parti à Grand-Yoff, membre de la convention nationale des cadres du Grand Parti, commissaire politique de la région de Louga, dans un entretien qu’il nous accordé, estime qu’on ne peut pas développer notre pays sans se baser sur notre secteur privé national. Il a tenu à préciser que la situation économique du pays, est désastreuse.

D’après M. Gningue, la situation économique du Sénégal est actuellement désastreuse. Il estime que le gouvernement parle d’un taux de croissance de 7 à 8% et il doute de la véracité de ce chiffre. Toujours selon lui, ce taux de croissance n’est pas inclusif et il est porté par le privé international, c’est-à-dire par les multinationales.

« Nous sommes dans un pays où 70% des gens vivent de l’agriculture, de la pêche. Et ce taux de croissance devrait avoir un soubassement sur le monde agricole. Malheureusement, c’est tout à fait le contraire. Et nous en tant que leader politique et parti de centre gauche avec le Grand Parti, nous proposons que l’Economie sénégalaise soit basée sur le secteur privé national parce que pour développer ce pays, il faut se baser sur le secteur privé national, il faut investir sur les nationaux mais malheureusement, c’est tout à fait le contraire », dira M. Gningue avant de rajouter : « Avec El Hadji Malick Gakou, il nous appelle à ce patriotisme économique et c’est un socle très fondamental de son programme économique, retrouver l’entreprise nationale, le secteur privé national ».

Il a tenu à préciser que les secteurs économiques de notre pays, sont détenus par le privé international qu’il s’agisse des télécommunications, des infrastructures, des routes.

« Nous dénonçons cet état de fait. On ne sent pas le secteur privé national dans aucune activité. Quand on nous parle un taux de croissance, c’est un taux qui fait la prime à l’Occident, personne ne s’y retrouve, le secteur privé national est complètement anéanti par les multinationales », a laissé entendre M. Gningue.
Le coordinateur du Grand Parti à Grand-Yoff souligne qu’avec le programme alternatif « Soukhali Sénégal », dans la gouvernance démocratique, le président El Hadji Malick Gakou, propose de revenir sur l’Orthodoxie. Il s’agira d’une refonte des institutions budgétivores comme le HCCT et le CESE.

« Une fois au pouvoir, il va dissoudre toutes ces institutions qui sont des niches d’argent qui peuvent permettre de financer l’Education, la santé. Sur son programme, il parle d’une prime à la naissance de 25000F pour chaque enfant né, ce n’est pas une somme d’argent qui sera mise dans la poche des parents mais cela va permettre de régler le problème de l’état civil du Sénégal. Pour prétendre à ces 25000 F, il faut aller déclarer son enfant. Il propose des bourses qui vont passer de 25000 F à 50 000 F pour tous les étudiants au minimum. Il va essayer de régler le problème de la bourse familiale. La bourse familiale, tout le monde sait que c’est une affaire de clientélisme politique. Ce que nous proposons le revenu minimum d’insertion (RMI), 120000F par année au lieu de 100 000 F proposés par le gouvernement actuel. La bourse familiale cible 300 000 à 400 000 ménages, nous avec notre RMI, nous ciblons 700 000 ménages », dira Pape Alioune Gningue.

Il affirme que Malick Gakou propose la mise en place d’une banque des femmes avec un budget de 100 milliards, ce qui va permettre de régler définitivement le problème de financement des femmes.
« Il y aura une autorité de la gestion des ressources naturelles qui sera mise en place, ça permet de prendre en charge nos ressources naturelles qui sont aujourd’hui dilapidées ou bien à viles prix à des multinationales », rajoute-il.