Avec le Sénégal qui entre dans une nouvelle ère avec les découvertes de gaz et de pétrole sur son territoire, l’association des sociétés d’assurances ne veut pas être en reste, elle a tenu une assemblée générale constitutive pour la mise en place d’un pool de compagnies pour la co assurance du risque gazier et pétrolier. Elle a mené une réflexion qui a abouti à la décision de créer un tel pool qui va impliquer tout le secteur des assurances. Selon M. Adama Ndiaye, président des grands risques de l’association des sociétés d’assurances (AAS), pour l’année prochaine, ils espèrent entre 30 et 40 milliards de primes d’assurance de risque pétrolier et gazier.

« Pour identifier le potentiel d’assurances, qui consiste à évoluer les risques, c’est particulièrement difficiles aujourd’hui parce qu’il faudrait avoir des idées très claires des quantités et toutes les quantités que l’on donne, sont des quantités qui sont utiles. Pour l’année prochaine 2019, concernant les blocs, Sangomar profond, grand tortue, le potentiel d’assurance pourrait tourner entre 30 et 40 milliards de F CFA sur les risques pétroliers pour l’année prochaine. Etant entendu que les explorations vont se poursuivre bloc par bloc, le potentiel pourrait monter en puissance si les découvertes sont intéressantes, pourrait régresser si c’st moins important. L’essentiel est que ça va transformer structurellement l’économie et c’est maintenant qu’il faudra penser à comment gérer tout cela. Pour l’année prochaine, nous espérons entre 30 et 40 milliards de primes d’assurance ce qui est du risque pétrolier et gazier », souligne M. Adama Ndiaye, président des grands risques de l’association des sociétés d’assurances (AAS).

Il estime que la chance du Sénégal, c’est qu’on a trouvé du pétrole et du gaz et on pense que ce qui a été découvert peut être récupéré et rentabilisé mais on ne connaît pas la quantité.
Selon M. Ndiaye, le pool peut intéresser toutes les sociétés et ils ont compris qu’il faut une démarche unanime pour accomplir la mission assignée au pool.
M. Ndiaye estime que tous les jours, nous évoluons dans un environnement de risques. Et avec ce pool, ils iront vers les acteurs comme les pétroliers anglais, les pétroliers norvégiens, russes, américains.
« Le Sénégal n’est pas à sa première expérience de pool mais il faut le créer au bon moment. Concernant les grands risques, nous avons identifié depuis 1990 un risque maritime lié aux bateaux de pêche », dira-t-il.