Le ministère de l’économie du plan et de la coopération, dans le rapport économique et financier du mois d’octobre, estime qu’une croissance à 8, 4% est attendue au courant de l’année 2021 dans la fabrication de produits chimiques.

« Dans la fabrication de produits chimiques de base, l’activité se consoliderait avec une croissance attendue à 8,4% en 2021, à la faveur, d’une part, d’une plus grande fluidité dans le transport des produits des Ics  au niveau du port de Dakar et, d’autre part, d’une reprise de la demande mondiale en produits chimiques. La mise en œuvre effective du Pracas II devrait être un facteur stimulant pour la production d’engrais dans un contexte de renforcement de la production agricole », précise –t-on dans le rapport.

D’après le ministère de l’économie, globalement le sous-secteur est projeté à la hausse de 8,4% en 2021, soit au même niveau qu’en 2020. Et en ce qui concerne la fabrication de produits pharmaceutiques, elle devrait se redynamiser en prélude du plan de restructuration de l’industrie pharmaceutique et une reprise des activités de Medis  avec une augmentation des parts de l’État dans le capital. Toujours d’après la source, cette branche devrait se renforcer pour atteindre une croissance à 4,0% en 2021.

Dans un autre registre, le rapport précise que dans le sous-secteur de l’électricité, la réhabilitation des capacités de production de Senelec  se poursuivrait ainsi que l’élargissement du réseau de production d’électricité et de distribution, en particulier dans le monde rural. Et le sous-secteur bénéficierait, par ailleurs, des avancées dans le domaine des énergies renouvelables ainsi que de l’amélioration de la qualité de service. La source note que  La Senelec  devrait également réceptionner la centrale de Malicounda d’une capacité de 120 Mw pour améliorer sa production. Ainsi, le sous-secteur « électricité et gaz » devrait ressortir en hausse de 7,1% en 2021 contre 9,1% en 2019.

Et le rapport de souligner : « Les perspectives pour 2021 dans le sous-secteur de l’hydraulique urbain et rural sont rassurantes à la faveur de la signature d’un nouveau contrat d’affermage avec Sen ’Eau, de la poursuite de l’exécution des projets inscrits dans le cadre du Pudc  et Pepam  et de l’appui de l’Ofor. Au titre des projets d’assainissement, d’importants programmes, notamment, le programme national de lutte contre les inondations et le renforcement des systèmes à égout avec les réalisations de Promo-Villes visant à améliorer l’assainissement,  seront poursuivis. Au total, l’activité du sous-secteur de l’eau et de l’assainissement, est attendue en hausse de 4,6% en 2021 ».

Toujours dans un autre registre, pour ce qui est du raffinage de pétrole, l’activité est attendue en hausse de 3,0% en 2021 dans un contexte de faible hausse des cours du baril de pétrole ; lequel est attendu à 37,54 dollars en 2021. Et le sous-secteur profiterait aussi des efforts engagés dans le cadre du processus de restructuration de la Société de raffinage.