Le gouvernement du Sénégal et la Banque africaine de développement ont organisé, du 23 au 25 mars derniers à Dakar, un atelier technique afin d’accélérer la mise en œuvre du Projet de zone de transformation agro-industrielle du Sud (Pzta -Sud ou Agropole Sud) du Sénégal et accélérer l’intensification du processus d’industrialisation et le développement d’autres agropoles.
D’après  le communiqué parvenu à notre rédaction, cet atelier a été conduit avec le ministère sénégalais du Développement industriel et des Petites et moyennes industries, la cellule d’exécution du projet et des représentants du ministère de l’Économie, de la Coopération et du Plan et celui des Finances et du Budget.
« L’atelier avait pour principaux objectifs d’apporter l’appui nécessaire du gouvernement sénégalais au démarrage rapide du projet Agropole Sud, de renforcer les capacités et de mettre à niveau tous les acteurs impliqués dans l’exécution du projet sur son contenu et les procédures applicables, notamment la cellule d’exécution du projet. « Il était ainsi question de passer en revue l’ensemble des activités prévues dans le cadre du projet et d’examiner les conditions de leur exécution, de rappeler les règles et procédures de la Banque en matière d’acquisition, de décaissement et de gestion financière, de sauvegardes environnementales et sociales et de s’assurer des mesures prises en vue d’une bonne coordination des activités entre la cellule d’exécution du projet et ses partenaires », explique-t-on dans le document. Toujours d’après la source, à l’occasion de ces échanges, la Banque africaine de développement a souligné l’engagement et l’implication de toutes les parties prenantes au projet et salué la qualité des personnes recrutées et leur grande expérience. Et la Banque a aussi insisté sur la nécessité de mettre en place les mesures opérationnelles nécessaires pour atteindre les résultats attendus. Et il s’agit, notamment, du système de gestion axée sur les résultats et impacts, de la bonne coordination des activités, de la bonne information des acteurs, de l’approche participative et inclusive en termes d’opération, de durabilité, de pérennisation et de partage des connaissances.