Le ministre de la culture, M. Abdou Latif Coulibaly, en compagnie de l’ancien Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, a visité le « Wakol’Art », le « OFF » organisé dans les hôtels du groupe Wakola. Cette belle rencontre culturelle a été en présence de M. Abdou Emile Diouf, le promoteur des hôtels Wakola.

« Je voudrais commencer par féliciter Abou Emile Diouf qui est un architecte mais son amour pour l’art est évident et il a eu à organiser des « OFF ». Il a inscrit dans ses « OFF » une douzaine d’artistes qui sont les réceptifs hôteliers Wakola et je trouve l’idée géniale de présenter en plus des jeunes artistes qui sont dans le quartier où il a installé ces réceptifs-là. L’idée est très bonne parce que cela fait partie de la communauté de la Biennale de Dakar et c’est une très bonne idée comme formulé aux instructions que le gouvernement et le département de la culture en particulier avait reçu le 26 février lors du conseil des ministres au cours du quel le président a demandé que la Biennale cette année, soit vraiment présente dans la communauté », souligne M. Abdou Latif Coulibaly, ministre de la culture.
Selon le ministre de la culture, organiser un « OFF » de cette nature, ici même à Fass Paillote, c’est quelque chose de remarquable.
« Mais en tout cas pour vous dire que la Biennale de cette année a cette particularité que les « OFF » sont assez bien fournis. Je disais l’autre jour qu’il y a 320 expositions et il en y a plus. Il m’est revenu qu’il y a des expos qui sont dans les villages. On m’a parlé de Djilor, Saloum, jamais imagé qu’il y avait des expositions », dira le ministre de la culture.
Il poursuit : « Là, c’est une jeune artiste sénégalaise, Marianne Senghor qui nous présente ses tableaux assez abstraits mais assez instructifs mais qui parlent, qui a un discours très fort lié à la condition de l’être humain, à son existence sur terre. Elle me disait sous ce tableau-là, il y une voix qui parle tous les jours et nous guide dans la vie.la-bas, il y a une jeune styliste qui a fait la coupe, l’école de couture, de styliste mais qui est aujourd’hui carrément dans l’art visuel. Vous voyez les merveilles qu’elle fait avec le tissu, c’est des ressources incroyables, des richesses incroyables. Ce qui est dommage, si vous tapez tout de suite Google, vous voulez chercher un plasticien sénégalais, vous avez deux ou trois pages, on n’a pas suffisamment de contenus. Et vous voyez, il y a tellement d’artistes qui font des choses merveilleuses. Il faut qu’on arrive à présenter les œuvres de ces grands maîtres sénégalais. Nous allons faire une grande exposition sur les grands maîtres sénégalais ».

Quant à M. Abdou Emile Diouf, il avance : « Nous devons donner les moyens pour aider les artistes. C’est un investissement par le mécénat ».
L’ancien Premier ministre, M. Souleymane Ndéné Ndiaye estime que cet événement met en œuvre tous les talents. Il précise que l’art ne nourrit plus son homme.

Marianne Senghor, artiste

« Je suis Yane Senghor, artiste plasticien. Ce n’est pas la première fois que j’expose, je ne peux même pas compter. Cette année, cela me fait 10 ans de carrière donc j’ai fait plusieurs biennales. Je suis plasticienne, je fais de la peinture, de la sculpture, design et un peu de tout. En tant qu’artiste, on est dans la communication, on regarde le monde, il y a des choses à défendre bien que le but de l’artiste, ce n’est pas régler les problèmes ou bien trouver des solutions mais au moins, dénoncer pour qu’on puisse savoir, il y a quelques choses qui se passent ou bien faire un signal d’alerte. J’ai exposé 5 toiles pour cette exposition. Mes thèmes, la plupart du temps, c’est le côté social, tout ce qui peut toucher, ça peut être dans la rue, tu vois des situations et cela te touche. Si vous voyez mes œuvres, il y a beaucoup d’émotions, c’est comme tous les autres artistes, on est très sensible et c’est ce qu’on transmet aux gens à travers nos œuvres. Un partenariat avec Wakola, ça peut commencer dés maintenant en tout cas, Wakola nous soutient pour cette année pour la Biennale ».

Asta Niang, artiste

« Je suis artiste, c’est ma première participation à la Biennale. J’ai présenté 5 œuvres pour l’exposition. J’ai présenté dans une de mes œuvres la circulation. En général, mes thèmes tournent autour de la femme dans la société, je rends hommage aux femmes. Mes tableaux me prennent beaucoup de temps parce que je dessine d’abord, c’est-à-dire, je vais travailler sur l’image d’abord. Je dessine et ensuite, je vais découper les formes. Et j’utilise plusieurs textiles, c’est-à-dire, je peins les textiles africains et européens. Pourquoi un choix sur le textile ? J’ai eu une formation à l’institut de couture et de mode, donc, c’est ce qui m’a permis de continuer sur cette lancée, je ne pourrais pas sortir dans ce domaine de la mode. J’ai fait un tableau sur la séduction, vous avez remarqué qu’il y a une femme qui est bien habillé ».