Le gouvernement Bissau–Guinéen est en train de voir quelle issue prendre pur apporter une solution à l’écoulement de l’anacarde. Il envisage d’envoyer une équipe au Vietnam en vue de négocier avec la Banque centrale du pays, des prêts en faveur des compagnies vietnamiennes, pour l’acquisition du stock de cajous invendu, rapporte Macauhub cité par nos confrères d’ECOFIN.
La Guinée-Bissau n’a vendu que 50 000 tonnes de noix de cajou sur le marché mondial et, ce, à deux mois de la fin de la campagne de commercialisation.
Cette situation tient, selon les observateurs, au manque de coordination des autorités dans la fixation du prix garanti ainsi qu’à la baisse du nombre d’acheteurs de la noix provenant d’Inde.
D’après Vicente Fernandes, ministre du Commerce et de l’Artisanat, l’exécutif a déjà reçu l’approbation des autorités vietnamiennes et compte lancer la manœuvre dès que possible.
Le pays s’est fixé pour objectif d’exporter 150 000 tonnes de noix de cajou, d’ici septembre prochain. Il a expédié en 2017, 175 000 tonnes de cette matière première.