La direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans le document « Situation économique et financière en 2020 et perspectives 2021 », souligne que les recouvrements des impôts directs sont programmés à 751,5 milliards en 2021.

« Au niveau des impôts directs, les recouvrements sont programmés à 751,5 milliards en 2021 (+10,2%) par rapport à la révision de 2020. La hausse serait imputable, principalement, à l’augmentation de l’impôt sur le revenu projeté à 434,8 milliards, soit une progression de 13,8% », précise la direction de la prévision et des études économiques.

Quant à l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières (Irvm)/ Impôt sur le revenu des créances (Irc), la Dpee estime qu’il programmé à 61,9 milliards, il se conforterait également de 7,1% relativement à 2020 tandis que la Cfce  a été annulée reflétant, ainsi, l’effectivité de l’allocation de cent pour cent de cet impôt au fonds dédié à la formation professionnelle.

1305,7 milliards de recouvrements de taxes sur biens et services

S’agissant de la fiscalité indirecte, la Dpee souligne que  les recouvrements de taxes sur biens et services sont prévus globalement à 1305,7 milliards en 2021 contre 1208,6 milliards en 2020, soit un accroissement de 8% en valeur relative.

Et ce relèvement est sous l’impulsion principalement de la hausse attendue des recettes mobilisées au niveau de la Tva  intérieure hors pétrole (431,5 milliards), des droits de porte (354,6 milliards) et de la Tva  à l’importation (485,6 milliards).

17,1% de pression fiscale attendue

« Globalement, la pression fiscale est attendue à 17,1% du Pib en 2021 contre 16,8% au titre de 2020, soit une augmentation de 0,3 point de pourcentage. Toutefois, ce taux reste en dessous de la cible de 20% fixée au niveau de la sous-région de l’Uemoa », souligne la Dpee.

Toujours d’après la source,  cette situation prend en compte l’impact attendu des mesures d’ordre fiscal, notamment, les premiers impacts de la stratégie de recouvrement à moyen terme engagée par les Autorités. Et cette orientation favorable bénéficierait aussi de la poursuite de la modernisation (télé-déclaration, télépaiement) et de l’interconnexion des services fiscaux et douaniers dans le sens de maîtriser et conforter l’assiette.