Dans le cadre du programme Africa Digital Rights Fund (ADRF), l’Organisation Jonction en partenariat avec Collaboration on International ICT Policy for East and Southern Africa (CIPESA), a organisé  un atelier sur la régulation des médias sociaux entre punité et liberté d’expression. Les acteurs ont saisi cette occasion pour plaider sur la sensibilisation et la culture numérique.

Mme Astou Diouf, chargé du département de recherche au niveau de l’organisation Jonction a souligné : « On a fait un atelier sur la régulation des médias sociaux entre punité et liberté d’expression et  il est organisé par Jonction en partenariat avec  International ICT Policy for East and Southern Africa (CIPESA). La leçon qu’on a tirée, on est pour une autorégulation des réseaux sociaux, on est pour une co-régulation des réseaux sociaux, on est pour la sensibilisation et la culture du numérique. Pour l’Etat du Sénégal, de renforcer le cadre éducatif mais aussi de renforcer la sensibilisation comme le ministre de l’économie numérique est en train de faire. La régulation des réseaux sociaux tournent vers la sensibilisation, vers la culture  du numérique que la répression ».

Les termes de références (TDR) précisent : « Aujourd’hui, les technologies de l’information et de la communication (TIC) constituent des leviers formidables pour promouvoir et défendre les droits de l’homme. Elles offrent plusieurs espaces d’expression et de ce fait contribuent à l’exercice du droit à la liberté d’expression. Toutefois, les Etats ne cessent de vouloir réduire ces espaces numériques d’expression soit en procédant à l’adoption de lois et réglementations répressives, soit en procédant à la violation des droits numériques par des arrestations et intimidations des usagers d’Internet, dans le but de catalyser la libre expression des internautes et la participation citoyenne à l’exercice de la démocratie ».

Rappelons que le programme Africa Digital Rights Fund (ADRF) a pour objectif « de mettre en œuvre des activités qui font progresser les droits numériques, notamment le plaidoyer, les litiges, la recherche, l’analyse politique, la culture numérique et le renforcement des compétences en sécurité numérique.

Toujours d’après les documents de presse, L’ADRF a été développé pour renforcer les capacités locales en matière de recherche fondée sur des données probantes, de plaidoyer collaboratif et d’engagements politiques efficaces en réponse aux développements réglementaires et pratiques qui affectent la liberté de l’Internet dans la région

D’après le document susmentionné, c’est dans ce cadre que Jonction, en partenariat avec Collaboration on International ICT Policy for East and Southern Africa (CIPESA), une ONG des droits de l’homme basée en Ouganda, travaillant sur les droits numériques, a organisé cet atelier afin de mieux outillés les acteurs de l’écosystème internet pour leur engagement efficace pour la défense des droits numériques et leur participation dans les principaux processus d’élaboration des politiques en matière de régulation des réseaux.