La direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans son « point mensuel de conjoncture de mars 2018 »,note que l’enquête d’opinion auprès des industriels a montré que les principales contraintes à l’activité sont la concurrence supposée déloyale (50%), la baisse de la demande (44%), les difficultés de recouvrement des créances (44%) ainsi que la corruption et la fraude (28%).

« En mars 2018, l’enquête d’opinion auprès des industriels a montré que les principales contraintes à l’activité sont la concurrence supposée déloyale (50%), la baisse de la demande (44%), les difficultés de recouvrement des créances (44%) ainsi que la corruption et la fraude (28%). Néanmoins, la production a augmenté, selon les industriels, malgré une contraction des carnets de commande. Ainsi, une hausse des stocks de produits finis serait notée sur la période. En perspectives pour le mois d’avril 2018, la majorité des enquêtés attendent une baisse de la production. En somme, le climat des affaires dans l’industrie s’est légèrement amélioré, entre février et mars 2018, pour se situer au-dessus de sa moyenne de long terme », note la Dpee.

D’après la source, dans le sous-secteur des bâtiments et travaux publics (BTP), les entrepreneurs ont indiqué les difficultés de recouvrement des créances (100%), la concurrence jugée déloyale (50%), la vétusté des équipements (33%), l’accès difficile au crédit (33%) et la fiscalité (33%) comme les principales contraintes à l’activité, en mars 2018. Et celle-ci fléchirait, en rythme mensuel, en phase avec les dégonflements respectifs des carnets de commandes publiques et privées.

Dégradation du climat des affaires au courant de mars 2018

« Des évolutions semblables sont également attendues par les chefs d’entreprises de BTP, en avril 2018. Au total, le climat des affaires du mois de mars 2018 s’est dégradé par rapport au mois précédent, restant en dessous de son niveau moyen. S’agissant des services, les prestataires ont cité les difficultés de recouvrement des créances (57%) et la concurrence supposée déloyale (38%) comme principales entraves à l’activité, en mars 2018. Néanmoins, la plupart des enquêtés ont annoncé une augmentation de leur chiffre d’affaires, en liaison avec l’évolution des carnets de commande », renseigne la Dpee.
D’après la source, pour leur part, les tarifs pratiqués sont restés quasi stables sur la période, selon les prestataires. Et en perspectives pour le mois d’avril 2018, les tarifs resteraient stables alors que les carnets de commande se renforceraient, en variation mensuelle.
« En résumé le climat des affaires dans le sous-secteur des services s’est légèrement amélioré, entre février et mars 2018. Il est resté, toutefois, en dessous de son moyen long terme. Au titre du commerce, les difficultés de recouvrement des créances (64%), la concurrence jugée déloyale (45%) et les difficultés d’approvisionnement (27%) ont constitué les principales contraintes à l’activité durant le mois de mars 2018, d’après les chefs d’entreprises. Ces derniers enregistreraient, cependant, une augmentation de leur chiffre d’affaires dans un contexte de quasi-stabilité des commandes. S’agissant des stocks de produits finis, ils resteraient stables au-dessus de leur niveau moyen. En perspectives, les carnets de commande progresseraient, en avril 2018, sur une base mensuelle. Globalement, le climat des affaires s’est légèrement amélioré entre février et mars 2018 », note-t-on dan le document.