Du nouveau dans l’exploitation du champ pétrolier de Sangomar, on ne cesse d’enregistrer des changements depuis que le président Macky a évoqué un retard, dû à un déficit de financement de certains géants pétroliers à l’instar de FAR. Après le droit de préemption évoqué par Woodside afin de bloquer l’achat de la part de Cairn Energy par le géant russe Lukoil, Petrosen vient d’augmenter la sienne de 8%. La firme sénégalaise va devoir passer à la caisse pour rembourser au prorata des 8 % des dépenses effectuées par les co-entrepreneurs dans la zone d’exploitation de Sangomar depuis le 8 janvier 2020.

D’aprés des informations, le Sénégal augmente sa participation dans le projet de champ pétrolière de Sangomar. Ainsi, la société nationale des hydrocarbures du Sénégal est désormais tenue de rembourser aux autres co-entrepreneurs des superficies de Rufisque, Sangomar et Sangomar Deep (RSSD) leurs parts au prorata des 8 % de dépenses relatives à la zone d’exploitation de Sangomar engagées depuis le 8 janvier 2020. “En conséquence, la participation des FAR dans la zone d’exploitation de Sangomar passe de 15 % à 13,67%“, indique les FAR dans un communiqué. Woodside Energy, l’opérateur, détient 31,89% et Cairn Energy a 36,44%. 

En effet, les modalités de participation sont précisées dans le contrat pétrolier ou l’autorisation de prospection. Dans le cas d’un contrat pétrolier, les parts de la société pétrolière nationale sont fixées comme suit: au minimum 10 %, portés par les autres co-titulaires du titre minier d’hydrocarbures, en phases d’exploration et de développement, y compris les redevelopments, une option d’accroître cette participation jusqu’à 20% supplémentaires en phase de développement et d’exploitation non portée par les autres co-titulaires du titre minier d’hydrocarbures.

Les travaux de développement de Cairn du champ de Sangomar ont commencé au début de 2020 et la première production de pétrole est prévue en 2023. 

FAR, une junior australienne, a eu du mal à payer sa part du coût du projet sur une base continue et a déclaré, à maintes reprises, qu’elle était prête à vendre une partie ou la totalité de son capital.