Venu constater le niveau des travaux du projet pilote de Bus Rapid Transit (Brt), le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, Oumar Youm, se dit très satisfait de l’avancement des travaux à Guédiawaye, bien que ce projet a souffert d rythme imposé par la pandémie de Covid-19, avec une réduction de cadence d’environ 30 à 40 % sur l’essentiel des grands projets qui nécessitent une ressource humaine extérieur. « Je suis ici pour constater le niveau d’évolution de ces travaux. Et je suis très satisfait de ce qui a été fait ici à Guédiawaye, mais aussi des dispositions qui ont été prises par l’entreprise pour respecter conformément à l’instruction du chef de l’État les délais de délivrance de ces travaux », a-t-il déclaré. Le ministre se dit également très impressionné non seulement par la mobilisation en terme de ressources humaines, mais aussi la mobilisation en terme de ressources matérielles, avec des unités de production qu’il vient de visiter en présence du préfet et des autorités territoriales, locales et des entreprises qui interviennent dans les travaux notamment Crbc au niveau de la base, qui permettent d’accélérer la cadence du projet. 

« Je suis vraiment impressionné par la mobilisation en terme de ressources humaines. Ce qui nous permet d’être en phase de réaliser le pari du  respect du délai et nous sommes extrêmement satisfaits », a-t-il insisté. L’autre aspect de satisfaction, dira le ministre, c’est « l’implication des collectivités territoriales », qui, en travaillant de manières très intelligentes et étroites avec l’administration territoriale, s’impliquent pour enrayer les difficultés notamment au niveau de la libération des emprises. « Pour un projet de cette nature, avoir environ plus de 90 % de libération d’emprise et environ 80 % de conciliation, c’est une performance à saluer », a réitéré M. Youm. Avant de préciser : « Il faut aller toujours dans ce sens de discuter avec les citoyens qu’il faut mettre au cœur de l’action publique pour que nous puissions ensemble avancer dans le grand intérêt du pays pour ces projets qui sont très importants ».

Revenant sur l’état des routes à Wakhinane Nimzatt, avec l’hivernage qui commence à s’installer, le ministre des Infrastructure de faire savoir que la requête a été déjà portée dans le cadre de la concertation autour de ce projet par le maire de Wakhinane Nimzatt, Racine Talla, avec beaucoup de pragmatisme. Et l’Ageroute a bien pris note. « Nous allons très rapidement mettre en place un Comité local avec l’expérience de l’Ageroute pour évaluer le besoin éventuellement envisager une solution durable à la satisfaction des populations ».

Le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, Oumar Youm, je suis ici en présence pour mesurer le niveau d’organisation de tous les intervenants dans le cadre de ce grand projet du Net qui est un projet ambitieux qui pose le jalon d’un transport collectif structuré, moderne et performant. Je suis ici pour constater le niveau d’évolution de ces travaux. Et je suis. mais aussi. Nous avons constaté une réduction de cadence d’environ 30 à 40% sur l’essentiel des grands projets qui nécessitent une ressource humaine extérieure. 

Le projet du Brt qui en phase de travaux très avancés, va recruter plus de 1 500 emplois. Ce qu’a confirmé Oumar Youm. « Avec la base des données que nous disposons, le projet va en phase optimale recruter plus de 1500 emplois. Ce qui important », a-t-il dit. Avant de faire savoir : « Pour ce début, nous sommes à 380 emplois dont 300 emplois sénégalais. Ce qui est à saluer ». 

Toutefois, note-t-il, les derniers emplois sont particulièrement des « emplois domestiques » qui répondent à un ciblage qui consiste à prendre les jeunes sur les territoires qui sont impactés, les territoires qui sont traversés par ce projet. « Ce que nous encourageons. En terme de retombé sociale c’est un projet qui est extrêmement important, en terme de retombés environnementaux,  c’est un projet à saluer, parce qu’il va cohabiter avec un autre projet qui en cours d’instruction, un projet  de restructuration du réseau urbain. Ce qui très important au niveau de la région de Dakar », renchérit le ministre. 

Selon lui, tout cela mis ensemble, « devrait nous permettre d’avoir un réseau performant avec des dessertes en terme de transport collectif, avec le Brt, le Ter et l’organisation du rabattement qui nous permettre d’avoir à Dakar un réseau et un trafic performants en terme d’abord de vitesse commerciale et aussi en terme d’accessibilité au niveau des services de transport collectif ».