Dans son point mensuel de conjoncture du mois de mai 2020, la direction de la prévision et des études économiques révèle que les importations ont connu une forte baisse de 32,1%.

 « Concernant les importations de biens, elles sont passées de 389,0 milliards au mois d’avril 2020 à 264,0 milliards en mai 2020, soit une baisse de 32,1% (-124,6 milliards). Ce repli est l’effet de la contraction de la valeur des importations de produits pétroliers (-63,4 milliards), de « véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles » (-29,0 milliards) et de produits alimentaires (-24,4 milliards), souligne la Dpee.

 D’après la source, la baisse observée au niveau des importations de produits pétroliers est due essentiellement au recul des achats à l’extérieur des huiles brutes de pétrole de 36,9 milliards et de produits raffinés de 26,6 milliards, en variation mensuelle. Et s’agissant des importations de produits alimentaires, la baisse est imputable, entre autres, à la diminution de la valeur des achats à l’étranger de riz de 24, 0 milliards.

En glissement annuel, la Dpee note que les importations de biens ont baissé de 37,0% (-155,4 milliards), traduisant, principalement, la contraction des achats à l’étranger de produits pétroliers (-78,7 milliards), de «véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles» (-26,4 milliards) et de « machines, appareils et moteurs » (-9,2 milliards). Et concernant les produits pétroliers, la baisse est liée à la fois au recul de la valeur des achats à l’étranger d’huiles brutes de pétrole (-60,1 milliards) et de produits pétroliers raffinés (-18,7 milliards) sur la période.

« En revanche, cette orientation baissière a été atténuée par la hausse des importations de produits alimentaires de 14,3% (+7,8 milliards) sous l’effet de l’accroissement des achats d’ »huiles, graisses animales et végétales » (+4,5 milliards) et de riz (+4,4 milliards) sur la période », renseigne la source.