En septembre, la demande fret des compagnies africaines a affiché son 5e mois consécutif de croissance avec une augmentation de 9,7% en glissement annuel, et ce en dépit d’une baisse de 8% au niveau mondial. Le trafic passager, pour sa part, a plongé de 88,5%, affecté par la résurgence de la pandémie et la persistance des mesures de quarantaine dans plusieurs pays.

En pleine pandémie de Covid-19, la demande fret des compagnies africaines continue d’augmenter. A la lecture des chiffres publiés par l’Association internationale du transport aérien (IATA) publiés ce mercredi 4 novembre, il ressort que la demande des transporteurs du continent a augmenté de 9,7% en septembre, par rapport à la même période en 2019. « Il s’agissait du cinquième mois consécutif au cours duquel la région affichait la plus forte augmentation de la demande internationale » commente l’IATA.« Les flux d’investissement le long de la route Afrique – Asie continuent de produire des résultats ».

La demande des transporteurs nord-américains est également en hausse de 1,5% d’une année à l’autre, tandis que toutes les autres régions du monde sont restées dans le rouge, conduisant à une baisse, en glissement annuel, de 8% de la demande mondiale. Néanmoins, les résultats de septembre  représentent une augmentation de 3,7% par rapport au mois précèdent . « Des indicateurs favorables pour la saison de pointe de fin d’année soutiendront la poursuite de la reprise de la demande. »

Sans surprise, le trafic passager des compagnies africaines reste quant à lui en baisse. Il a chuté de 88,5% en septembre, comparativement au même mois en 2019. C’est tout de même une amélioration par rapport à la baisse de 88,7% enregistrée en août 2020. La capacité s’est contractée de 74,7% et le coefficient d’occupation a chuté de 39,4 points de pourcentage pour s’établir à 32,6%, soit le deuxième plus bas parmi les régions.

Sur le plan mondial justement, la demande a reculé  de 72,8% par rapport à septembre 2019. On note toutefois une amélioration comparée à la baisse de 75,2% d’une année à l’autre enregistrée en août. La capacité a diminué de 63% par rapport à il y a un an, et le coefficient d’occupation a baissé de 21,8% points de pourcentage pour s’établir  à 60,1%. « Une résurgence des épidémies de COVID-19 – en particulier en Europe et aux États-Unis – combinée à la dépendance des gouvernements à l’égard des instruments peu efficaces comme la quarantaine […] a interrompu l’élan vers la réouverture des frontières  ».

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