La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), dans son « rapport annuel sur la situation de l’inclusion financière dans l’Uemoa au titre de l’année 2019 », estime que le taux le taux de bancarisation strict (TBS) a connu une progression de 8 point de pourcentage.

« Dans l’UEMOA, le taux de bancarisation strict a progressé de 0,8 point de pourcentage, passant de 17,2% en 2018 à 18,0% en 2019.Le taux de bancarisation le plus élevé a été observé au Togo (25,1%), suivi du Bénin (24,8%), du Burkina (23,2%) et de la Guinée-Bissau (20,3%). Le Niger, en revanche, affiche un taux de bancarisation strict de 6,8% », explique-t-on dans le document.

D’après la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest,  en termes de progression par pays, le taux de bancarisation strict a augmenté de 9,5 points de pourcentage en Guinée-Bissau. Suivent la Côte d’Ivoire avec +1,3 point de pourcentage et le Burkina avec +0,9 point de pourcentage.

Toujours d’après la Bceao, la hausse du taux de bancarisation strict dans l’Union est essentiellement imputable à l’augmentation de 9,0% du nombre de particuliers titulaires de comptes auprès des banques, au cours de la période sous revue.  Et en effet, le taux d’utilisation des services bancaires3 est ressorti à 15,6% en 2019. Les caisses nationales d’épargne et les services financiers postaux contribuent modérément à l’inclusion financière des populations.

Et la  Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest de rajouter : «  En dépit des efforts consentis pour renforcer l’utilisation des services bancaires, beaucoup de comptes sont restés inactifs en 2019, d’où la nécessité pour les banques d’adapter les services proposés aux besoins des populations. Les travaux en cours pour la révision du cadre réglementaire devraient favoriser la diversification de l’offre de services bancaires et contribuer à l’amélioration de la bancarisation dans l’Union ».