Le Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Émergent (Bos), a engagé le processus de structuration du projet Hub minier régional avec l’appui de la Banque Africaine de Développement (Bad), en collaboration avec les ministères de l’industrie, des mines et des hydrocarbures. Ledit projet est l’un des 27 projets phares du Plan Sénégal Emergent, ambitionnant e faire de notre pays le centre de référence de services miniers de l’Afrique de l’ouest.
D’après le Bos, le Hub minier régional est l’un des 27 projets phares du Plan Sénégal Émergent qui ambitionne de faire du Sénégal le centre de référence de services miniers de l’Afrique de l’Ouest.
Dans le cadre de ses missions, le Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Émergent (Bos), accompagné par la Banque Africaine de Développement (Bad), à travers le Projet d’Appui à la mobilisation des ressources et l’attractivité des investissements (Paimrai), a engagé le processus de structuration de cet important projet en collaboration avec les Ministères de l’industrie, des mines et des hydrocarbures.
Quant à M. El Ousseyni Kane, directeur général du bureau opérationnel de suivi de Plan Sénégal émergent (Bos), il affirme : « Nous avons rencontré l’ensemble des acteurs et tenir des réunions d’atelier pour détenir quelle doit être la configuration de ce projet stratégique du Sénégal Emergent qui doit avoir trois volets notamment un volet logistique, un volet service et un volet académique. L’objectif à termes, c’est que au niveau de notre pays qu’on récupère l’ensemble des devises, des produits qu’on achète à l’extérieur et accompagner la dynamique des mines, le développement minier au Sénégal, l’industrie minière profite aux sénégalais et fasse travailler des sénégalais ».
Il estime qu’ils ont bénéficié dans le cadre de ce projet l’accompagnement de la Bad qui finance la structuration complète de ce projet qui est logé au niveau du ministère d’industrie.
« Nous avons arrêté quatre décisions principales : d’abord, c’est que le hub minier régional va intégrer partiellement le volet hydrocarbure et gazier ; la deuxième chose, c’est que le hub minier sera un hub multidimensionnel, on va intégrer la partie logistique, la partie service et la partie académique ; la troisième décision, c’est que la hub sera un hub multi satellite , on aura un hub central au niveau de Kédougou et on aura des mini-satellites, un hub au niveau des régions notamment à Thiès, à Dakar et à Matam pour pouvoir travailler en synergie avec des acteurs Toutes ces décisions ont été validées avec l’ensemble des acteurs par un système de vote démocratique. Nous allons passer à l’étape suivante les études de faisabilité qui vont durer en deux mois », souligne M. Kane.
La production de zircon est passée à 80 000 tonnes en 2020
Quant à M. Abdou Karim Fofana Ministre auprès du président de la République en charge du suivi du Pse, il estime : «Le hub minier régional s’inscrit dans une ambition de faire du Sénégal un pays minier à travers la mise en œuvre d’une stratégie de pleine exploitation des ressources minières. Ainsi le projet phare du Pse auquel le hub minier régional constitue une composante de la bataille de la pleine exploitation des ressources minières. Nos avancées de ladite bataille se traduisent par des chiffres contenus dans le rapport bilan 2014-2020 du Pse. La production de zircon est passée de zéro en 2012 à 80 000 tonnes en 2020 ; la production d’or a doublé sur la même période 6,67 tonnes à 12, 37 tonnes en 2020, idem pour les phosphates dont la production est passée de 1 million 100 000 tonnes en 2012 à 2 millions 400 000 tonnes en 2020 ».
Il estime que cette démarche de structuration constitue un des leviers d’accélération à la mise en œuvre des projets de réformes phares du Plan Sénégal émergent pour un véritable développement endogène porté par un secteur privé fort avec l’implication de tous les acteurs.
« Le hub minier régional fait partie des 27 projets phares qui ont été identifiés dans le cadre du Pse. Il vise à faire du Sénégal le centre de référence de services minier d’Afrique de l’ouest. Concrètement, il s’agira de bâtir un écosystème qui assure la disponibilité des équipements, des services et des ressources humaines qualifiées pour les exploitations du secteur extractif de la sous-région », souligne M. Abdou Karim Fofana.