D’après la banque mondiale Soixante-treize pays sont admis à bénéficier d’une suspension temporaire des paiements dus au titre du service de la dette contractée auprès de leurs créanciers bilatéraux publics.
Toujours selon la banque mondiale, la pandémie de coronavirus (Covid-19) a frappé de plein fouet les pays les plus pauvres, en engendrant une récession qui risque d’entraîner 100 millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté.
D’après le communiqué de la banque mondiale, c’est dans ce contexte que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (Fmi) ont appelé les pays du G20 à mettre en place l’Initiative de suspension du service de la dette (Issd). Et l’Issd aide les pays à concentrer leurs ressources sur la lutte contre la pandémie et à protéger la vie et les moyens de subsistance de millions de personnes vulnérables. Le document souligne que depuis son entrée en vigueur le 1er mai 2020, elle a permis d’alléger la dette de plus de 40 pays, pour un montant total d’environ 5 milliards de dollars.
« Soixante-treize pays sont admis à bénéficier d’une suspension temporaire des paiements dus au titre du service de la dette contractée auprès de leurs créanciers bilatéraux publics. Le G20 a également appelé les créanciers privés à participer à cette démarche sur des bases comparables. La période de suspension, dont la fin était initialement prévue le 31 décembre 2020, a été prolongée jusqu’à juin 2021 », mentionne-t-on dans le document susmentionné.
D’après la source, la Banque mondiale et le Fmi apportent leur soutien à la mise en œuvre de l’Initiative, en veillant au suivi des dépenses, en promouvant la transparence en matière de dette publique et en encourageant une politique d’emprunts prudente. Les pays emprunteurs qui bénéficient de l’Issd s’engagent à utiliser les ressources ainsi dégagées pour financer une hausse des dépenses sociales, sanitaires et économiques en réponse à la crise. Et ils s’engagent également à communiquer l’intégralité des engagements financiers du secteur public (emprunts et instruments assimilables à des titres d’emprunt). Enfin, ils s’engagent aussi à limiter leurs emprunts non concessionnels conformément aux niveaux convenus dans le cadre des programmes du Fmi et des politiques de la Banque mondiale en la matière.