L’agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), dans les « Comptes nationaux semi-définitifs de 2020 et définitifs 2019 », note un ralentissement du sous-secteur du raffinage du pétrole et de la cokéfaction imputable aux contraintes internes de la Société Africaine de Raffinage (SAR).
« Le ralentissement du sous-secteur du raffinage du pétrole et de la cokéfaction est imputable aux contraintes internes de la Société Africaine de Raffinage (SAR) qui a enregistré une régression des activités industrielles et commerciales (respectivement de 4% et 17% en 2020) », note l’Ansd.
Quant au sous-secteur de la fabrication de produits chimiques, la source précise que son repli est lié à la diminution de la demande globale en acide phosphorique. Et en particulier, la demande extérieure d’acide phosphorique s’est contractée de 12%.
« La contraction de l’activité de fabrication de produits agroalimentaires s’explique par la baisse des productions des sous-branches : « Produits de la transformation et conservation des produits halieutiques » (-16%), Corps gras alimentaires (-25%), Autres produits alimentaires (-4%), et Produits à base de tabac (-10%) », souligne la source.
Et le document de préciser : « Ces contreperformances sont notamment liées à la faible disponibilité des produits halieutiques utilisés dans la transformation et au recul de la production de la SONACOS. Cependant, les évolutions des activités de fabrication de matériaux de construction, de production et distribution d’électricité, de gaz et supports énergétiques et de distribution d’eau et assainissement ont atténué le ralentissement du secteur secondaire ».
« En effet, leurs valeurs ajoutées se sont bonifiées, respectivement, de 7,8%, 5,9% et 11,8% en 2020. Au total, la contribution du secteur secondaire à la croissance du PIB s’est établie à -0,1 point en 2020 contre 1,2 point en 2019 », précise la source.