Le ministère de l’économie du plan et la coopération, dans son document : « Situation économique et financière 2021 et perspectives 2022 », note qu’un supplément de production de 390 MW est attendu au courant de 2022 avec les mises en service de nouvelles centrales en mode IPP.
« Dans le sous-secteur de l’électricité, la réhabilitation des capacités de production de SENELEC se poursuivrait ainsi que l’élargissement du réseau de production d’électricité et de distribution, en particulier dans le monde rural, à la faveur du programme MCA pour lequel 2022 serait une année effective de mise en œuvre. Le sous-secteur bénéficierait, par ailleurs, des avancées dans le domaine des énergies renouvelables ainsi que de l’amélioration de la qualité de service avec le renforcement des capacités de production », précise-t-on dans le document.
D’après le ministère de l’économie du plan et de la coopération un supplément de production de 390 MW est attendu au courant de 2022 avec les mises en service de nouvelles centrales en mode IPP. Et le secteur devrait également bénéficier de la mise en commercialisation du TER qui devrait booster la ligne haute tension. Ainsi, le sous-secteur « électricité et gaz » devrait rester vigoureux en hausse de 7,7% en 2022 contre 4,8% en 2021.
Et le document de rajouter : « Dans la construction, l’activité serait marquée par la poursuite de l’exécution des grands travaux de l’État, la finalisation de la Voie de Dégagement Nord, la poursuite des aménagements du pôle urbain de Diamnadio ainsi que les programmes d’habitat social. La poursuite des travaux de construction du stade du Sénégal et d’hôtels de proximité à Diamnadio en perspectives des Jeux olympiques de la jeunesse devrait conforter l’activité des BTP, en plus des travaux d’aménagement de plateformes en vue de l’exploitation du pétrole et du gaz à partir de 2023 ».
Hausse de 10,2% du sous-secteur de la construction
« À cet effet, le sous-secteur s’inscrirait en hausse de 10,2% en 2022, soit un ralentissement de 4,9 points de pourcentage par rapport à 2021. Par ailleurs, en relation avec l’évolution des BTP, le sous-secteur des matériaux de construction, pour sa part, devrait aussi rester dynamique pour répondre à la demande intérieure, notamment en profitant du démarrage des travaux d’aménagement des plateformes dans le cadre de l’exploitation des ressources pétrolière et gazière ainsi que les projets structurants inscrits dans le PAP2A, notamment dans le secteur de la santé avec le renforcement du plateau médical et de l’industrie pharmaceutique ainsi que dans l’assainissement », souligne-t-on dans le document.
Toujours d’après la source, les perspectives d’exportation de ciment font également partie des objectifs économiques avec le renforcement des partenaires commerciaux au niveau de la sous-région. Cette ambition de positionner les cimenteries du Sénégal comme leader dans la sous-région avec une forte concurrence, en liaison avec la multiplication des cimenteries dans la région ouest africaine, devrait pousser les cimentiers du Sénégal à renforcer leur capacité de production pour répondre à la forte demande, intérieure comme extérieure. Et au total, l’activité des matériaux de construction ressortirait en hausse de 5,1% en 2022.