Un communiqué parvenu à notre rédaction renseigne que suite à un appel à candidatures de AfricTivistes en collaboration avec l’ONG Internews, dix femmes venues de la République Démocratique du Congo (RDC) et du Sénégal ont été sélectionnées pour une formation en sécurité numérique qui se tiendra en décembre à Dakar.

 D’après le document, après avoir formé plus de cinq cent cinquante (550) journalistes et acteurs de la société civile dans onze (11) pays d’Afrique et de la diaspora (Haïti) de 2017 à 2019, AfricTivistes relance son programme de formation en cybersécurité. Et cette fois-ci, elle est carrément dédiée à des femmes défenseurs des droits humains, des journalistes et des acteurs de médias. 

 « Grâce au programme “Safe Sisters” déroulé par AfricTivistes en partenariat avec Internews, dix (10) candidates de la République Démocratique du Congo (RDC) et du Sénégal ont été sélectionnées, soit cinq (5) profils par pays sur un total de deux cent soixante un (261) candidatures reçues entre le 25 octobre et le 07 novembre 2022 », renseigne-t-on dans le document.

La source souligne que ce programme, qui marque le démarrage d’une série de formation en cybersécurité pour les femmes, cible cette fois-ci les journalistes et défenseurs des droits humains dans les deux pays précités. Et cette formation à la sécurité numérique va se tenir sous le Programme de bourses Safe Sisters.

 « La formation, entièrement gratuite, théorique et pratique sera un moment d’échanges d’expériences entre participantes dans un processus de co-apprentissage et de co-construction afin qu’elles puissent assurer leur sécurité et celle de leurs communautés en ligne. Elle sera dispensée en trois phases : Une formation en présentiel au Sénégal, Une formation en ligne, La mise en œuvre de projets en sécurité numérique par les boursiers », note la source.

D’après le document, AfricTivistes déploiera dans les mois à venir un autre programme de renforcement de capacité sur la sécurité numérique des femmes journalistes et défenseurs des droits humains qui sera suivi d’une grande campagne de plaidoyer et de sensibilisation sur les violences faites aux femmes et aux filles en ligne.