La direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans son document : « Situation économique et financière en 2022 et perspectives 2023 », révèle que le sous-secteur des BTP devrait s’accroître de 7,3% en 2023.

« Quant à la reprise de la fabrication des matériaux de construction, l’activité devrait se conforter de 5,3%, à la faveur des baisses attendues sur les cours des matières premières et de l’augmentation de la demande tirée par l’effet de reprise globale de l’économie et de la finalisation de projets structurants du PAP2A, notamment, le BRT, le renforcement du programme Promo-villes et l’avancement des travaux des 100 mille logements », souligne la source.

D’après la source, outre ces projets structurants qui devront impacter l’activité de construction, les BTP seraient également marqués par la poursuite des aménagements du pôle urbain de Diamniadio et de Daga Kholpa.

« Le sous-secteur devrait également bénéficier de l’investissement des ménages dans les travaux de construction de logement suite notamment à une bonne campagne agricole. En somme, le sous-secteur devrait s’accroître de 7,3% en 2023 contre une hausse de 2,8% en 2022 », précise la source.

Dans un autre registre, la Dpee souligne que dans le sous-secteur de l’électricité, la réhabilitation des capacités de production de SENELEC se poursuivrait ainsi que l’élargissement du réseau de production et de distribution d’électricité, en particulier dans le monde rural.

« Le sous-secteur bénéficierait, par ailleurs, des avancées dans le domaine des énergies renouvelables ainsi que de l’amélioration de la qualité de service avec le renforcement des capacités de production à l’aide des producteurs indépendants. La demande sur la haute tension serait davantage soutenue par la phase II du Train express régional (TER). Ainsi, le sous-secteur « électricité et gaz » devrait rester vigoureux en hausse de 7,6% en 2023 », note la source.

« Dans la fabrication de produits chimiques de base, l’activité se maintiendrait dans une dynamique de progression favorable, en tirant profit du PASAD pour renforcer sa production de fertilisants, d’une part, mais aussi en rehaussant les exportations d’acide phosphorique dont la demande mondiale reste favorable, d’autre part. La branche profiterait davantage des prévisions favorables de la production de phosphate dont le potentiel reste important. En outre, la mise en œuvre du projet Kébémer avec AFRIG pour un supplément de production de 200 mille tonnes d’acide phosphorique serait d’un apport considérable. Au total, la valeur ajoutée de la « fabrication de produits chimiques de base » est projetée en hausse de 5,7% en 2023, soit une accélération de 0,8 point de pourcentage par rapport à 2022 », souligne la Dpee.