La direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans son document : « Situation économique et financière en 2022 et perspectives 2023 » note qu’au titre de l’année 2023, les recettes globales sont projetées à 3919,5 milliards.

« Au titre de l’année 2023, les recettes globales sont projetées à 3919,5 milliards contre un montant de 3498,1 milliards attendus en 2022, soit un accroissement de 421,4 milliards en valeur absolue et de 12% en valeur relative. Elles sont constituées principalement de recettes budgétaires internes projetées à 3640,5 milliards et de dons à hauteur de 279 milliards. La hausse est tirée aussi bien par les recettes budgétaires que par les dons », note la Dpee.

D’après le document, les ressources budgétaires de 2023 sont attendues en hausse de 12,6% par rapport à 2022 ; elles sont composées de recettes fiscales pour 3486,7 milliards et des autres recettes à hauteur de 153,7 milliards. Et la progression est tirée principalement par les recettes fiscales ; cette amélioration est imputable à la bonne tenue des impôts sur les revenus et les bénéfices et gains en capital, des impôts sur le commerce extérieur et des impôts sur les biens et services qui devraient se conforter respectivement de 20,0%, 18,0% et 8,8% pour s’établir à respectivement à 1000,7 milliards, 535,6 milliards et 1776,6 milliards.

« Le renforcement du recouvrement bénéficierait des effets de la mise en œuvre de la SRMT, la poursuite du déploiement du programme « Yattal » au niveau des taxes indirectes ainsi que le renforcement de la gouvernance de la valeur et du contrôle au cordon douanier », renseigne le document.

« Globalement, la pression fiscale est projetée à 18,3% du PIB en 2023 contre 18,1% attendu au titre de l’année 2022, soit une amélioration de 0,2 point de pourcentage.

Concernant les dons, ils sont attendus à 279 milliards composées de dons budgétaires et de dons en capital pour des montants respectifs de 46,7 milliards de FCFA et 232,3 milliards de FCFA. Cette progression est tirée par les dons en capital, les dons budgétaires s’étant inscrits en baisse », note la source.