Le Ministère des finances et du Budget, dans son « Document de Programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) 2025-2027 », estime qu’au titre de l’année 2025, les ressources budgétaires globales sont projetées à 5 677,7 milliards FCFA.

D’après le Ministère des Finances et du Budget, s’agissant des finances publiques, sur la période 2025-2027 l’objectif visé est de poursuivre une politique prudente en matière de gestion budgétaire, de rationalisation et d’optimisation des dépenses, en veillant au respect des engagements vis-à-vis du FMI et des programmes de convergence sous régionale. Et le déficit budgétaire serait ramené à 3% dès 2025.

« Au titre de l’année 2025, les ressources budgétaires globales sont projetées à 5 677,7 milliards FCFA, en progression de 15,5% comparativement au montant révisé de l’année 2024. Sur la période 2025-2027, les ressources devraient se maintenir sur une tendance haussière avec un taux moyen de progression de 19% », note le Ministère des Finances.

D’après le document, la pression fiscale devrait se situer en moyenne à 21,2% sur la période sous-revue contre une prévision de 20,1% en 2024. Et en 2025, les dépenses totales, programmées à 6 390,2 milliards FCFA, s’inscriraient ainsi en hausse de 8,7% comparativement au montant révisé de 2024.

D’après le ministère des Finances, les investissements globaux devraient ressortir à 1 811,5 milliards FCFA (dont 1 087,1 milliards FCFA sur ressources internes et 724,4 milliards FCFA sur ressources externes). Et sur la période triennale considérée, les dépenses devraient progresser de 18,4% en moyenne. D’après le document, par rapport au PIB, le poids des dépenses resterait élevé mais afficherait en moyenne un taux de 26,6% sur la période triennale 2025-2027 contre une prévision de 27,2% en 2024.

« Ce niveau soutenu des dépenses résulterait de la poursuite des investissements dont la part au PIB atteindrait un taux moyen de 8,3% sur la période 2025-2027. Pour leur part, les charges afficheraient un ralentissement, passant de 23,1% du PIB en 2024 à un taux moyen de 22,3% projeté entre 2025 et 2027. Tous ces efforts qui traduisent la volonté du Gouvernement de rationaliser les dépenses de l’Etat, devraient permettre une meilleure prise en charge des priorités, compte tenu des urgences actuelles. Parmi celles-ci, figure l’apurement de la dette intérieure qui devrait contribuer à stimuler plusieurs sous-secteurs d’activités ; l’année 2024 étant une année de transition durant laquelle les bases de réalisation des nouvelles priorités devront être assurées », renseigne -t-on dans le document.