L’Etat étant une continuité, le régime Diomaye -Sonko n’a pas hérité des informations sur la FITI et les responsables au plan national n’ont atteint leurs objectifs d’articuler la FITI à l’ITIE malgré les démarches entreprises auprès des instances parlementaires.

       Pourtant l’ampleur du plaidoyer sur les accords et des politiques des pêches ainsi que les dénonciations de la pêche illégale, illicite, non réglementée, incontrôlée et non déclarée « INN » rien que ces deux constats d’actions devaient permettre la prise d’une décision finale d’adhésion à la FITI donnant une suite aux engagements de Nouakchott en 2019.

       Avec une charte de bonne gouvernance du secteur fruit de la mobilisation citoyenne des acteurs de la pêche, le régime sortant ne devait pas être insensible à une alerte de transparence niveau mondial pour servir et se servir de la transparence dans le secteur.

   Pour rappel la thèse sur la pêche illégale « INN » de Mme Dr Fatou DIOUF, Ministre de la pêche et des infrastructures portuaires   et les recommandations du dialogue national où nous avions pris part, les signaux étaient allumés vers une adhésion bien argumentée à la FITI. Le contexte dans lequel le dialogue a eu lieu réconforte notre position selon les recommandations n° 3 du dialogue national de la  Commission Ressources Naturelles :

   1°- Renforcer le contrôle et la régulation au niveau de l’exploitation des ressources naturelles : Ces deux aspects doivent être pris en compte dans l’exploitation des ressources naturelles.

Dans un premier temps, il s’agirait de renforcer les structures existantes en termes de personnel qualifié et de renforcement des capacités. L’adhésion à l’ITIE est une décision très importante mis elle reste insuffisante dès lors que ce n’est pas encore le cas pour Fishing Initiative Transparency International « FITI «   dans le domaine des ressources halieutiques

Dans un second   temps, il s’agirait de mettre en place Commission nationale, une haute autorité en charge de l’orientation de la stratégie du contrôle et de la régulation dans le cadre de l’exploitation de nos ressources naturelles.  Elle  devrait regrouper dans son conseil d’administration ou de surveillance  l’assemblée nationale , le haut conseil des collectivités territoriales , le conseil économique social et environnemental , la cour des comptes, le ministère des  finances , le ministère des mines , le ministère de l’environnement , le ministère de la pêche , Ministère de l’Urbanisme –Aménagement du territoire , ministère Assainissement /Eau , Pétrosen -SOMSEN  et  la société  civile

  -Etablir un climat de confiance entre acteurs autorités populations entre elles et autres acteurs au plan national et dans les zones d’exploitation.  Le renforcement de la communication et l’accès facile à l’information qui viendraient s’ajouter à l’adhésion à l’ITIE / FITI pourraient permettre de renforcer le climat de confiance et limiter les conflits entre acteurs.

                               Hon, Grand Jaraaf Mamadou Diop THIOUNE

                                         Leader Pêche & Ecologie  

Coordinateur National du Comté Tripartite du Dialogue Social de Pêche-Aquaculture &R.Offhores